Lescloîtres de Santa Chiara. La basilique Santa Chiara est une basilique de Naples, sur la colline Le Vomero, consacrée à sainte Claire. La basilique est le plus grand. monument gothique de la ville. Les cloîtres de Santa Chiara sont situés sur la colline de Vomzro. a Napoli l'intérieur d’un complexe monumental de la basilique . de Santa Chiara. Santa Chiara à Naples
En Italie, les journées européennes du Patrimoine n’ont pas lieu les mêmes jours qu’en France, mais une semaine après. Cette année, ça tombe donc le 23 et le 24 septembre. Comme je consultais le programme pour mes propres besoins, je me suis dit que ça pourrait être chouette de faire une petite sélection des lieux les plus intéressants à mes yeux. Déjà, si vous êtes en Italie le weekend prochain, ça pourrait vous être utile. Ensuite, parce que ça fera toujours une jolie liste de super lieux à visiter le reste de l’année. C’est parti ! Avant de continuer, mise à jour importante ! Dimanche 24, deuxième journée du patrimoine en Italie. Hier, j’ai profité du soleil à Venise pour aller tester les activités au programme. Bonnes et mauvaises surprises bonnes, j’ai trouvé le cloître de la Basilique dei Frari ouvert il n’était pas au programme, mauvaises, je n’ai pas pu entrer à Ca’ Pesaro, le musée d’Art Oriental il est au programme. Donc le programme des journées européennes du Patrimoine n’est pas fiable. Il ne recense pas tous les événements. Il ne donne pas toujours la bonne information. Il n’est pas très clair. De plus, les journées du patrimoine en Italie manquent vraiment d’élan. Peu de mes amis savaient que c’était ce weekend très peu de comm sur les RS, peu d’événements sont organisés, bref, c’est triste ! Quand on pense à tout le patrimoine italien, on se dit que vraiment, il y a tant à valoriser, parce que le public devrait pouvoir accéder aux lieux, aux oeuvres, aux richesses culturelles… Bref, ces journées du patrimoine m’ont laissé un goût un peu amer. Les Journées Européennes du Patrimoine en Italie Pour ce programme, je vous propose une simple sélection faite parmi les lieux très nombreux que l’on peut visiter. Pourquoi ? Tout simplement, parce que je n’ai pas l’intention de vous traduire l’intégralité du site du Ministère de la Culture Italien. Et puis bon, ça serait probablement un peu noioso, ennuyeux, non ? Sinon, pas de grande différence avec la France les journées se déroulent sur un weekend, la grande majorité des événements sont gratuits et certaines ouvertures le soir peuvent vous coûter, attention, 1€. Soit le prix d’un caffè dans la péninsule. Donc on va procéder par ordre alphabétique voici ce que, si je pouvais me téléporter, je choisirais de faire dans chacune des 20 régions italiennes ce weekend ! Tiens, ça va nous permettre de réviser notre géographie italienne, chouette ! NB comme je n’ai pas de photos des lieux cités, je suis allée puiser dans les photos libres de droits sur Flickr. Dans le respect du droit d’auteur, j’indique toujours le photographe en légende de la photo. A comme Abbruzzo Les Abruses ou l’Abruzzo est une région du centre de l’Italie. C’est là qu’à eu lieu le tremblement de terre, l’été dernier, mais c’est surtout une merveilleuse région de montagnes. Chieti A Chieti, les thermes romaines ouvrent leurs portes aux visiteurs. Et à mon avis, les termes, c’est toujours une bonne idée. Sulmona Sulmona, en plus d’être un village qui semble charmant, propose une visite au coucher de soleil de son aire archéologique. B comme Basilicata La Basilicata, c’est où ? Imaginez que l’Italie est une botte c’est facile la Basilicata c’est la voûte plantaire. Une région que je n’ai jamais visité en profondeur mais juste traversée en voiture je me rappelle de collines dorées et de villages qui semblaient ceux de hobbits… depuis, j’en rêve. On va être honnêtes cependant, il y a 4 événements en Basilicata pour les journées du Patrimoine. Quatre. Alors que la région est un petit trésor. Bon donc à Potenza, une expo organisée dans la Bibliothèque Nationale sur le thème de la Flore a l’air plutôt sympa mais j’ai bien du mal à vous en dire plus. C comme Calabria Ah, rien que le nom de cette région me donne envie de faire mes valises ! On est maintenant dans la pointe de la botte, face à la Sicile. La Calabre c’est un littoral de folie, et un massif montagneux avec un nom trop classe, l’Aspromonte. Le littoral de Palmi en Calabre photographié par Leandro Neumann Ciuffo A Palmi, soit une petite ville en bord de mer située face aux côtes siciliennes, un événement propose de découvrir le littoral à travers la peinture. Il fait encore chaud, franchement, c’est où qu’on signe ? C comme Campania Là on commence les choses sérieuses. La Campanie, soit la région de Naples, c’est le DE-LI-RE niveau patrimoine. C’est simple, on ne sait plus où regarder, où aller, y en a partout. Caserta Ce nom ne vous dit rien ? Pourtant, à Caserta, on trouve la Reggia, soit un palais royal qui rivalise avec Versailles. Ses jardins et ses multiples chambres ont servi de résidence aux Bourbons de Naples. Photo Gabrielle Ravanetti Capri L’île merveilleuse ouvre les portes de sa Villa Jovis, un site archéologique au dessus de la mer. Les visites guidées se concentreront sur la flore de ce site magique. Villa Jovis à Capri par Satoshi Nakagawa Naples Cette ville bouillonne déjà de choses à voir, à faire, à goûter en temps normal. Ajoutez à cela les journées du Patrimoine et la fourmilière explose ! Si vous êtes en ville, courrez donc du Castel dell’Ovo en bord de mer au Castel Sant’Elmo au sommet du Vomero, en prenant le temps de vous arrêter à la Chartreuse San Martino deux de ces lieux sont d’ailleurs cités dans mon article sur les incontournables à Naples. Dans le cloître de la Chartreuse San Martino, photo personnelle Plus insolite, je serai bien curieuse de visiter l’Antica Spezieria, insérée dans le complexe des Incurabili. Et puisque les journées du patrimoine durent deux jours, le dimanche, pourquoi ne pas faire un tour au MADRE, le musée d’art contemporain de Naples ? E comme Emilia-Romagna On dit que c’est la région d’Italie où l’on mange le mieux et c’est discutable on mange tellement bien partout !. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est sublime, et que ses villes sont des trésors trop peu connus. Bologne Ma petite favorite en Italie, et ça n’est pas pour rien. Encore une ville qui déborde de monuments culturels et de petits secrets à chercher en arpentant ses rues. Photo personnelle en noir et blanc de Bologne Si j’allais à Bologne le weekend prochain, j’aurais comme une envie folle de pousser les portes de sa Pinacoteca installée Palazzo Pepoli Campogrande. J’ai juste jeté un œil sur Google images, mais ça m’a l’air rempli de fresques et de sols en marbre. Ferrara Ferrara, c’est un peu l’esprit de Bologne dans une ville plus petite avec une atmosphère Renaissance. J’irais volontiers flâner dans ses rues jusqu’aux Giardini delle Duchesse, le jardin des Duchesses. Dommage, les autres lieux les plus beaux de Ferrare, comme le Palazzo Diamanti ou le Palazzo Schifanoia, n’adhèrent pas à l’événement. Mais vous pouvez les retrouver dans mon article d’octobre 2016. Tredozio Un lieu dont je n’avais jamais entendu parler mais qui m’a tout l’air d’un bijou le Palazzo Fantini à Tredozio. Un jardin qui regorge de fleur et une belle architecture de style barochetto toscano, what else ? Modena A Modena, que je ne connais pas encore, je ferais un tour à la Galleria Estensi, un musée qui n’a pas vraiment l’air moche. F comme Friuli-Venezia-Giulia Direction le nord-est de l’Italie ! Je dois l’avouer, on a beau être très proche de Venise, je ne connais pas du tout la région où j’ai fait ma première incursion le weekend dernier. Pourtant, montagnes, villages médiévaux et traditions sont encore au rendez-vous. Trieste, la nuit, par Francisco Anzola Trieste La ville frontalière posée sur la mer m’attire depuis un moment. Lors des journées du patrimoine, elle ouvrira les portes de son Palazzo Economo, demeure de la famille du même nom. Udine Encore une grande inconnue pour moi, on raconte que la ville à du charme. Ce weekend, c’est le Palazzo Valvason Morpurgo qui attire mon attention avec ses jardins et son architecture blanche. L comme Lazio Oui, le Latium, tu sais, comme en cours de latin ? C’est la région de Rome et si la capitale monopolise souvent l’attention, le reste de la région a son mot à dire. Rome Bon soyons clairs même en passant une année, ou deux, à Rome, on n’en vient pas à bout. La ville éternelle est un trésor infini et continue à mettre au jour de nouvelles merveilles au gré des travaux sur le métro. Rome vue à travers les fenêtres de la villa Médicis, photo personnelle <3 Pour les journées du patrimoine, pourquoi pas se laisser tenter par les thermes de Dioclésien ? Parce que, je le rappelle, les thermes romaines, c’est TOUJOURS une bonne idée. Mais à l’autre bout de son immense centre historique, la Galleria Spada tente les visiteurs. Côté moins connu, la Biblioteca Vallicelliana m’a tout l’air d’un endroit qui me ferait pousser des gloussements en mitraillant de photos de tous côtés. Qui l’eut-cru ? Il y a à Rome un musée Andersen, consacré à l’auteur, rempli de marbres dansants. Je ne connais pas les lieux mais c’est sur ma liste ! Pour ceux qui ont envie de campagne, c’est le moment de filer au sud de la ville dans le Parc des Aqueducs pour une visite sur le thème de l’histoire Villa dei Sette Bassi. Tivoli Pour les familles, la villa d’Este ouvre ses magnificents jardins pour un parcours sensoriel à la découverte des plantes. Dis, pourquoi c’est que pour les enfants ? Villa d’Este en fleurs, photo personnelle L comme Liguria Nous voici maintenant le long de la côte au nord du pays, dans une région frontalière avec la France. La Ligurie c’est la région de Gênes, des Cinque Terre et d’une myriade de petits paradis. Gênes J’ai découvert cette ville très récemment et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle m’a plu. Pour les Journées du Patrimoine, si je pouvais y retourner, je filerai à l’Ex Ospedale Psichiatrico où un parcours “secret” attend les visiteurs. Le phare de Gênes par Fabrizio Binello Ensuite, sans hésiter, je foncerai vers le phare, dit aussi la Lanterna di Genova, pour une visite au sommet. Pour finir, le Palazzo della Meridiana m’a tout l’air d’un lieu intéressant et bien décoré. Genre avec des fresques, quoi. L comme Lombardia La Lombardie, c’est donc la région de Milan. Encore une partie de l’Italie que je méconnais j’ai du mal avec le Nord, en général. Pourtant, je suis convaincue qu’elle aussi est magnifique, vu qu’elle se trouve en Italie, le plus beau pays du monde. Hashtag demi-mesure. Como En français Côme, comme le lac. Sur ses rives, on trouve un temple particulier nommé Tempio Voltiano, dédié à Alessandro Volta, l’inventeur de la pile ! Mantova Ou encore Mantoue, une ville qu’on dit nimbée de brume pour mieux cacher l’extrême beauté de ses rues et de ses palais ! Palazzo el Tè par Allia Caulfield J’en rêve depuis un moment j’irai bien voir le Palazzo del Tè, mais aussi le Palazzo Ducale. Car il n’y a pas que Venise pour avoir un palais ducal ! Milano Encore une ville qui regorge de choses à voir et que je ne connais que très très peu ! Pourquoi ne pas commencer par une visite à l’Orto botanico ? La visite continue sur le thème botanique avec un tour au Centro Artistico Alik Cavaliere qui propose une visite de son projet de “Colosseo Verde” au sein d’une zone archéologique romaine. Photo du Duomo di Milano par Nicolo Lazzati C’est aussi l’occasion d’entrer dans le Museo del Duomo, l’église gothique la plus célèbre d’Italie. Toujours tendance, Milan propose aussi pour l’occasion des visites guidées à vélo des “Case Museo”, un circuit reliant 4 musées de la ville installés dans des lieux hors du commun. Et s’il reste du temps, le musée du Castello Sforzesco me fait aussi de l’oeil depuis un moment… M comme Marche Si vous êtes un lecteur de ce blog et que vous vous demandez où se trouve la région, je dois vous taper sur les doigts ! Méconnue mais sublime, je vous raconte les Marches au centre de l’Italie, donc, dans des articles, là, ici, là clique. Les lions veillent sur le golfe d’Ancone, photo personnelle Ancona J’ai écrit un long ode à cette ville, c’est simple, j’aime Ancone. Si j’y passais les journées du patrimoine, je pense que j’irai voir son amphithéâtre romain parce que les trucs romains, c’est cool. Et puis c’est tout parce qu’il n’y a pas beaucoup d’événements organisés, pourtant, il y a énormément à voir à Ancone. Et c’est tout pour les Marches aussi, où le nombre d’événements un peu sexy est vraiment vraiment bas. Oui parce que bon visiter les Archives nationales à Urbino, bon… en espérant que la région valorise mieux son merveilleux patrimoine pour la prochaine édition ! P comme Piemonte Le Piémont c’est encore une région frontalière, dans les montagnes, que je ne connais pas du tout. A part deux jours de formation à Turin où je n’ai pu qu’apercevoir la pointe de son dôme par la fenêtre, rien. Et encore une région qui a l’air fascinante et pleine de choses à voir… la vie est trop courte et l’Italie est trop grande. Photo de Il Dima Turin Alors rien qu’en voyant les images j’ai eu un mini choc, donc je foncerai direct voir la Villa della Regina. Puis, même si ça manque d’originalité, j’irais vers le Musée Egyptien pour voir des hiéroglyphes ou des momies. Une visite au Palazzo Madama et le weekend pourrait bien être déjà fini. P comme Puglia Ou Pouilles, au pluriel, en français. Tu sais, c’est la destination à la mode, ou en train de le devenir ! Les Pouilles c’est le talon de la botte italienne, et c’est une région que j’aime fort même si je la connais encore trop peu. Le genre de région où j’ai instantanément envie de m’installer pour 6 mois afin de la connaître vraiment à fond. Les Pouilles, c’est aussi Lecce… pourtant, pour les journées du patrimoine, y a rien. Je ne comprends pas. Photo Personnelle Bari A Bari, un petit tour dans sa Pinacoteca, installée dans un élégant Palazzo, avant d’aller voir le Cloître de Santa Chiara et sa beauté simple et blanche. Et je suis la première à être surprise de ne pas trouver d’événement vraiment intéressant à Lecce qui est une ville splendide. Euh, les Journées du Patrimoine en Italie, vous avez oublié le sud ou quoi ? S comme Sardaigne La Sardaigne, à chaque fois que je vois des photos je détourne les yeux c’est tellement beau, ça me déprime. Car j’ai tout de suite envie de sauter dans un bateau pour rejoindre cette île immense et secrète au sud de la Corse. Un jour, peut être, bientôt ? Cagliari Une jolie villa rose bonbon ouvre ses portes à Cagliari, la Villa Pollini. Autre lieu qui me semble vraiment intéressant le parc archéologique Tuvixeddu, une nécropole punique. Il en faut moins que ça pour me fasciner. Enfin la Biblioteca Universitaria a des airs de bibliothèque de film, certainement pas comme la BU de Lettres où j’ai buché mes partiels. Pour le reste de l’île, je ne connais vraiment pas assez les lieux pour opérer une sélection, je vous laisse voir par vous-mêmes sur le site. S comme Sicile Si vous me lisez depuis un petit moment, vous savez à quel point j’aime cette île, et à quel point je suis convaincue que son patrimoine est EXCEPTIONNEL. Eh bien, parlons disparités nord sud en Italie. A part les Archives de l’Etat, il n’y a rien à visiter en Sicile pour les journées du Patrimoine. Voilà. C’est déprimant. Passons à la suite. T comme Toscane Cyprès. Villages en Tuf. Eglises monumentales. Routes sinueuses. Pas vraiment la peine de la présenter. La Toscane, la belle Toscane, cette région au nord de Rome, qu’il est difficile de ne pas aimer. Arezzo Je ne la connais pas mais si je pouvais la visiter ce weekend, c’est sûr, j’irai suivre la visite au parc archéologique étrusque di Castelsecco. Puis une petite visite à la Casa Vasari qui a l’air genre ma-gni-fi-que avec, tu vois, des fresques partout. Arezzo c’est beau, photo de Stefano Costantini Firenze Ah, Florence. Je ne m’y suis jamais arrêtée assez longtemps et pour les journées du patrimoine, surprise, j’ai envie de m’y précipiter. Le patrimoine de Florence s’étale sous vos pieds, photo personnelle Qui a dit qu’il n’y a rien d’autre que le Duomo à voir à Florence ? Je commencerais bien par la Bibliothèque Marucelliana, encore un endroit qui ressemble pas à ma BU. A suivre, un petit tour dans les jardins de la villa Medicea. Et puis, comme je ne les ai jamais vues, les Gallerie dell’Accademia, tiens, pourquoi pas. Et si vous voulez encore des jardins, une promenade dans les Giardini della villa di Castello, avec ses citronniers, ça vous tente ? Lucca Ou plutôt Lucques, en français. Encore un village toscan qui me fait de l’oeil, celui-là. On peut y découvrir les fastes dorés du Museo di Palazzo Mansi. T comme Trentino Alto-Adige Perdue dans les montagnes, c’est l’Italia terra incognitae pour moi. On s’y croirait déjà en Autriche, ça doit être beau ambiance montagnes. Trento Dans la ville de Trente, j’irais bien faire un tour sous terre il parait qu’une ville souterraine se cache sous la ville moderne, rien que ça, le Spazio Sotterraneo SAS. Le château di Buonconsiglio par Fiore Silvestro Barnabo Pour reprendre un peu d’air, un tour au Castello del Buonconsiglio me semble une idée tout à fait avisée. U comme Umbria L’Ombrie, en fait, c’est la Toscane version moins touristique. Tu prends des cyprès, des villes splendides, des plats à base de truffe, tu mixe, paf, t’as l’Ombrie. C’est beau, c’est bon, et ça se trouve au centre de l’Italie. Voilà l’Ombrie photo personnelle Perugia Pérouse, ça fait moins stylé quand même, et pourtant, la ville a de la gueule. Pour commencer la journée vous exclamant “hein quoi mais c’est trop beau”, rendez-vous dans l’Ipogeo dei Volumni, ça m’a l’air d’être une crypte étrusque et on me dit qu’il y a aussi un petit musée sur le site. Après, vous pouvez enchainer avec la Galleria Nazionale dell’Umbria, rien que ça. Spoleto Spoleto et sa Rocca par Lahi Cappello Spoleto je connais pas mais j’ai regardé un peu sur Google et y a un château qui s’appelle Rocca Albornoziana et euh, wahou. V comme Veneto La région de Venise, la Vénétie ! Probablement ce que je vais visiter réellement, vu que c’est là que j’habite. En un an à Venise, je n’ai pas encore pris le temps d’explorer réellement les environs, et il y a de quoi faire ! Padova Padoue pour les frenchy, une ville qu’elle est belle. Oui, on est en fin d’article, l’Italie est un pays qui épuise mon vocabulaire et mes superlatifs. C’est beau gosse en gros. Sa Bibliothèque Universitaire, encore une fois, me fait regretter de ne pas avoir fait l’intégralité de ma scolarité en Italie. A coupler avec, par exemple, une visite de ses Musei Eremitani. Et même si ses places ne sont pas sur la liste des événements, Padova, c’est quand même avant tout des piazze de fifou. Oui oui. Venezia Je ne vous fait pas l’affront de présenter Venise, mais puissent les Journées du Patrimoine être l’occasion de visites un peu originales. Vue depuis la Giudecca au soleil couchant, photo personnelle Tiens, par exemple, en commençant sur “la terre ferme”, comme on dit ici une visite au Forte MArghera, lieu militaire, ça vous dit ? Sinon, le Museo Orientale vous propose une visite sur les samouraïs, moi je dis, ça peut être sympa. Alors là ça, je dis OUI les jardins de la villa Soranzo-Cappello ouvrent leurs portes et ça a l’air sauvage et beau. Sinon, Palazzo Grassi et Punta della Dogana, plus classique mais avantageusement gratuit. S’éloigner des foules, toujours une bonne idée à Venise sur l’île de la Giudecca, un parcours à la découverte du passé industriel de l’île me fait de l’oeil. Verona La vile romantique de Roméo et Juliette, je vous présente Vérone. Peu d’événements dans la ville mais une petite balade au Museo di Castelvecchio, je dis pourquoi pas. Conclusion Cher lecteur c’est la fin de cet article, je doute qu’il ait été lu en intégralité si c’est le cas chapeau, on dépasse les 3000 mots, qu’il soit perçu comme une liste d’idées pour s’inspirer, à l’occasion des Journées du Patrimoine ou pour préparer un voyage en Italie, peu importe ! Et puis si ça ne vous suffit pas, j’ai aussi créé une série de boards sur Pinterest dédiés aux régions italiennes. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour avoir envie de booker tout de suite un billet pour l’Italie ! C’est par ici ! Une petite crique sauvage, un village perdu dans les collines, un palais baroque, une assiette de pasta, un verre de vin dans les vignes, l’émotion d’un Caravage croisé dans une église depuis 2011, je joue à la chasse au trésor en Italie. Sur ce blog, j’ouvre mon coffre et partage mes trouvailles avec vous.

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Dans ce livre monumental aux innombrables reproductions chatoyantes, Chiara Frugoni, l’une des plus grandes médiévistes contemporaines, déchiffre le code iconographique de la basilique d’Assise pour dévoiler la légende de François et la propagande de l’Ordre franciscain. Vue d’ensemble du transept de la basilique supérieure de Saint-François d’Assise depuis la nef Si l’on prête aux murs des oreilles, que peuvent-ils, eux, nous dire ? […] Chiara Frugoni décortique chaque centimètre carré des fresques qui recouvrent la basilique d’Assise abritant la dépouille de Saint Magazine Préambule François reposait dans la basilique inférieure d’Assise depuis 1230. Pourquoi laissa-t-on nus les murs de cette église pendant vingt ans au moins et pourquoi ceux de la basilique supérieure restèrent-ils blancs pendant plus d’un demi-siècle ?Cette question fut mon point de départ. Aujourd’hui, les dévots et les visiteurs accèdent aux deux basiliques pour les admirer, mais au Moyen Âge, elles étaient nettement séparées la basilique inférieure, sépulcrale, était réservée aux pèlerins, et la basilique supérieure était destinée aux frères et aux cérémonies officielles, aux célébrations des Chapitres généraux les plus importants que le pape présidait parfois, assis sur son trône au centre de l’abside. Ce point de vue détermina le choix du répertoire des illustrations qui, dans la basilique supérieure, est riche en messages parce qu’il s’adresse essentiellement aux observateurs cultivés et parfaitement au courant des problèmes qui troublaient la vie communautaire des frères franciscains. … Le grand succès de l’Ordre franciscain et son essor rapide avaient déjà engendré des tensions et des conflits du vivant de François. Le saint avait prescrit pour lui-même et pour ses premiers compagnons, pour la plupart laïcs, l’application radicale de la vie évangélique, c’est-à-dire une vie pareille à celle des autres pauvres, sans rien posséder, ni en propre ni en commun, en ne comptant que sur le travail manuel, sans recourir aux livres, heureux de répandre le message d’amour et de paix annoncé par le Christ et de secourir les marginaux et les lépreux. De nombreux prêtres n’avaient toutefois pas tardé à se faire frères mineurs ; l’Ordre s’était cléricalisé et la plupart des frères estimaient que pour bien prêcher, il fallait étudier et se préparer, avec le droit de se voir garantir l’existence de plus en plus aisée au fil du temps par les fidèles, en habitant dans des monastères spacieux et sans plus se consacrer à des travaux manuels. Comment concilier l’âpre intransigeance du fondateur avec l’évolution historique de l’Ordre, approuvée par les papes et par la majorité des frères ? Quel François fallait-il représenter ? Le devoir et le fruit de ce livre sont de fournir, je l’espère, la réponse à ces questions. » Chiara Frugoni, extrait du préambule. Née en 1940, ancienne élève de l’École normale supérieure de Pise, Chiara Frugoni compte parmi les plus grands médiévistes italiens contemporains. Auteur de nombreux essais et monographies sur le Moyen Âge, elle a notamment publié, aux Belles Lettres Le Moyen Âge sur le bout du nez, Lunettes, boutons et autres inventions médiévales 2011, Une Journée au Moyen Âge 2013, Le Moyen Âge par ses images 2015, Vivre en famille au Moyen Âge 2017 Son traducteur, Lucien d’Azay, nous parle de ce livre plus en détail L’Expulsion des démons de la ville d’Arezzo -Extrait Les notes présentes en fin de volume ont été ici retirées pour plus de fluidité de lecture. Toutes les illustrations sont contenues dans l’ouvrage. La nouvelle travée commence par l’Expulsion des démons de la ville d’Arezzo grâce à l’intervention du prêtre Sylvestre, tandis que François, derrière lui, toujours silencieux et à genoux en prière, fournit une preuve supplémentaire de son humilité fig. 136. À l’époque où vivait le saint, la ville était déchirée par des affrontements civils elle était bouleversée par une guerre intestine et menaçait de se détruire d’elle-même à court terme », mais sur la fresque, la présence des démons montre que les habitants sont des pécheurs plutôt que des citoyens en conflit. À l’époque de Nicolas IV, la ville gibeline d’Arezzo était extrêmement agitée, au point que le souverain pontife avait écrit, en avril 1288, non seulement à l’évêque et au podestat d’Arezzo, mais aussi aux extrinseci réfugiés, bandits de la ville pour essayer de conjurer la lutte armée qui déboucha néanmoins, le 11 juin 1289, sur la bataille de Campaldino où la guelfe Florence emporta une victoire retentissante contre la gibeline existe un lien manifeste entre la Vision des trônes et l’Expulsion des démons de la ville d’Arezzo. Dans cette dernière scène, François et Sylvestre passent également la nuit hors de l’enceinte urbaine, et les Scripta leonis précisent que François était descendu in quodam hospitali in burgo extra civitatem ». Dante rappelle que dans le cloître du Malebolge », la douleur était telle que si l’on avait réuni en un seul lieu tous les malades dispersés dans les endroits les plus malsains et les plus infestés par la malaria du val di Chiana, de la Maremme et de la Sardaigne. C’est pendant ce séjour à l’hospice que le saint s’était rendu compte que les démons faisaient rage dans la lointaine Arezzo. Les trônes vides évoquaient la révolte autodestructive qui avait transformé les merveilleux esprits célestes – et le grand ange aux ailes splendides au-dessus de frère Pacifique en était la preuve éloquente – en monstres effrayants. À Arezzo, l’allusion aux anges malveillants laisse la place à leur représentation. Le récit de Bonaventure, qui s’arrête longuement sur la vertu de l’humilité en en énumérant toutes les qualités, est extrêmement concis pour ce qui concerne l’épisode en soi. De l’hospitale, François envoya frère Sylvestre celui-ci devait s’arrêter devant la porte d’Arezzo et enjoindre aux démons de l’abandonner de la part de Dieu tout-puissant et sur l’ordre de son serviteur François ». Les démons s’enfuirent, la paix revint et les habitants mirent tout en œuvre pour rétablir parmi eux les droits de la cohabitation civile ». Aucune source écrite ne nomme l’énorme église dont on a reproduit avec un soin et une attention extraordinaires les détails architecturaux et la perspective, comme s’il s’agissait des plans de conception d’un magnifique édifice sacré. Dans la fresque, l’église sert à dénoter la sainteté des deux personnages et elle a remplacé l’hospice suburbain, beaucoup plus modeste, de Santa Maria del Ponte, en prenant pour modèle une église franciscaine imaginaire, caractérisée comme telle parce qu’elle est constituée non pas de trois mais d’une seule nef et d’une abside pentagonale – comme l’est dans la réalité la basilique même d’Assise – afin de suggérer une fois encore l’aide fournie par les franciscains à l’Église, car à l’époque de l’épisode de l’exorcisme, l’évêque ne parvenait pas à dominer les querelles intestines de la ville. Je ne saurais expliquer pourquoi, dans le tympan du grand édifice ecclésiastique, ainsi que dans les deux pendentifs au-dessous, sont représentés deux êtres ailés et nus, avec une baguette fleurdelisée à la main en très mauvais état, et un enfant, nu lui aussi, qui serre le cou de deux oies fig. 138 – variante médiévale du petit Hercule qui se contentait d’une seule oie –, sinon par l’amour pour l’Antiquité romaine de cet atelier de construction qui a par ailleurs posé un protomé de lion apotropaïque au-dessus de la porte de gauche d’Arezzo et a couvert de frises, inspirées de modèles classiques, les murs des édifices de cette même ville. Chiara Frugoni, François. Le message caché des fresques d’Assise Traduit de l’italien par Lucien d’Azay Livre relié, toilé avec dorure à chaud et coupe-fil, x cm, 760 pages, illustrations couleur, apparat critique fourni et index Paru le 24 novembre 2020 – 55 €EAN13 9782251451428 Chiara Frugoni aux Belles Lettres Tous ses ouvrages sont richement illustrés et suivent la même méthode d’analyse de l’art médiéval pour en tirer de très pertinentes leçons et anecdotes. Vous aimerez peut-être Une sélection d’ouvrages sur le Moyen Âge bellement illustrés. Nos suggestions pour Noël 2020

Ils'agit en réalité d'un monastère double : le couvent des Clarisses ainsi que le monastère des Franciscains.Il fut bâti en 1310, à l'emplacement d'anciens thermes romains, à l'initiative de Robert d'Anjou, roi de Naples.De style gothique à l'origine, le monastère ainsi que l'église sont remaniés sous un style baroque durant le XVIIIe siècle par l'architecte Domenico Un Mini guide en images de quelques endroits que j’ai aimé visiter en Italie du sud, autour de Naples et la Côte Amalfitaine. Voici que la saison décline… l’azur décroît… l’herbe a froid … Comme le dit si bien ce très cher Victor Hugo, l’été n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. Mais en attendant de frissonner de froid, j’ai décidé de continuer de rêver en souvenir d’un merveilleux séjour passé dans le sud de l’Italie. J’ai découvert cet été, la région Campanie et sa côte pour une semaine riche en découvertes, avec de sublimes paysages à couper le souffle. Pour avoir déjà visité des régions comme la Toscane, la Lombardie, l’Émilie-Romagne, la Vénétie pour n’en citer que quelques unes, je peux affirmer que les villes italiennes regorgent de richesses historiques surprenantes. Fan de cités fertiles en vestiges médiévaux, l’Italie est un pays qui ne cesse de m’émerveiller. Et à Naples, j’ai été loin d’être déçue! J’ai profité des premiers jours à Naples pour visiter Le Capodimonte, grand palais royal du 18 ème siècle transformé depuis en musée et entouré d’un grand parc. Un cadre romantique idéal pour une balade ou un pique nique avec vue sur Naples. Parco di Capodimonte J’ai pris un grand plaisir à visiter le Musée archéologique avec d’impressionnantes statues en marbre pour la plupart, ainsi que la vieille ville Historique aux monuments hérités de l’époque Greco-romaine, le cloître de Santa Chiara, et le populaire quartier espagnol aux ruelles pavées. Musée Archéologique de Naples Le Cloître et la basilique de Santa Chiara Fan de Châteaux médiévaux, j’ai fait un agréable voyage dans le temps en visitant le quartier de Voméro et son château le Castel Sant’Elmo » qui surplombe la colline et offre une vue divine sur la baie de Naples. Pas très loin, se trouve la Certosa San Martino », une merveille avec sa chapelle baroque et son cloître. Castel Sant’elmo / Chapelle Certosa San Martino PROCIDA Procida est la plus petite des 3 îles aux larges de Naples, qui m’a le plus charmé par son authenticité. Moins touristique, elle offre un panorama intéressant d’adorables petites maisons de pêcheurs aux couleurs Pastel. Tout à l’ouest, un pont sous lequel je me suis trouvée un coin tranquille pour une petite trempette, relie l’île à l’îlot Vivara, un refuge d’oiseaux formé des restes d’un ancien cratère. Vue sur la baie de Procida Dans le village – Procida L’ilôt Vivara et son Pont-Procida HERCULANUM J’ai aimé déambuler dans les ruines d’Herculanum, à la découverte de l’histoire émouvante de cette ancienne et énigmatique cité Balnéaire, décimée par l’éruption Volcanique du Vésuve en l’an 79 de notre ère. Enseveli sous plusieurs mètres de cendres, le site a été découvert 17 siècle plus tard, dans le même état qu’avant l’éruption. Ruines d’Herculanum Dans les ruines d’Herculanum CAPRI Capri est la plus célèbre et la plus prisée des îles de la baie. L’île offre sur les hauteurs un relief impressionnant avec une vue prenante et captivante sur de majestueux rochers et des eaux d’un bleu incroyable. Belvédère – Capri Sur les hauteurs et le Cloître – Capri Capri POSITANO – CÔTE AMALFITAINE Un petit détour par Positano, petit village touristique de la côte Amalfitaine accessible par une petite et étroite route qui longe la côte et les massifs. Le village donne la vertigineuse sensation d’être supendu entre ciel et mer sur un rocher. Un sentier de randonnée nommé sentier des dieux » qui commence par le village de Nocelle pour déboucher sur Agérola, offre d’en haut, un tableau magnifique de la côte. Positano Positano Sur le sentier des dieux RAVELLO J’ai été séduite par la beauté de cet admirable petit village haut perché, qui domine la mer sur les pentes de la vallée du dragon avec de magnifiques jardins suspendus, et ses 2 villas qui révèlent une vue picturale sur la mer, dont celle de Cimbrone que j’ai pris plaisir à découvrir, et Rufolo. Statuette Villa Cimbrone Dans le village – Ravello Villa Cimbrone – Ravello POMPÉI Le site archéologique de Pompéi, reste fascinant d’une ville détruite par la même éruption volcanique qu’Herculanum. Une ancienne cité de 66 ha au commerce florissant, enfouie sous les cendres du Vésuve. J’ai adoré me plonger dans ces ruelles antiques, à la découverte des styles de vie d’une époque lointaine de ce peuple au destin tragique. Ruines de Pompéi Dans les ruines de Pompéi Dans les ruines de Pompéi ISCHIA Mon séjour en Italie s’est achevé en beauté à Ischia, l’île la plus vaste de la baie de Naples, aussi verte qu’urbaine, célèbre pour ses stations thermales. L’île née d’un ancien volcan, est composée de petits villages dispersés sur les pentes et les collines. Sur l’île d’Ischia Qu’aimes-tu à Naples et sur la côte Amalfitaine? Lematin, transfert en autocar vers la Basilique Saint-Paul Hors-les-Murs, éigée su la tome de Saint Paul, est l’une des 4 basiliques majeures de Rome. Visite du cloître. Messe à la Basilique Saint Paul Hors les Murs Déjeuner. -midi, nous quitterons Rome pour Assise. Avant de rejoindre la vieille ville, passage à l’église Sainte
Découvrez toute la richesse de l’offre des cartes et guides MICHELIN pour voyager en toute sérénité. Les guides touristiques Michelin Le Guide Vert Week&GO Le meilleur de la destination ! Acheter sur En un coup d’œil Les grandes villes au format pocket ! Acheter sur Le guide Food&Travel Le sérieux d’un guide, le plaisir d’un mag ! Acheter sur Les beaux livres de voyage Des livres à offrir ! Acheter sur Les guides thématiques Michelin Guide Camping & Hôtellerie de plein air Notre sélection de terrains pour tous les goûts et tous les budgets ! Acheter sur Guides Camping-car & van Des guides pour voyager malin ! Acheter sur Guides Champs de bataille Une collection de référence sur la Grande Guerre ! Acheter sur Les guides hébergement et restauration Michelin Le Guide Michelin Retrouvez les meilleures adresses sélectionnées par nos inspecteurs ! Acheter sur Les cartes, atlas et plans de ville Cartes routières et touristiques L'évasion à la carte ! Acheter sur Atlas routiers et touristiques Trouvez bien plus que votre route ! Acheter sur Plans de ville Idéal pour se repérer facilement dans les grandes villes Acheter sur Cartes thématiques Histoire, vélo… de nombreuses thématiques à découvrir ! Acheter sur Téléchargez le catalogue 2020 de tous nos produits Cartes et Guides Michelin

Unesélection de tenues religieuses du XVIIIesiècle, ainsi que des cartes marines indiquant les routes commerciales au départ de Naples, y sont également présentées.La basilique San Lorenzo Maggiore se trouve sur la Piazza San Gaetano et est ouverte tous les jours. Elle est cependant ouverte moins longtemps le dimanche. Vous pouvez vous y rendre en métro ou en bus. L'entrée

Bella Napoli Découvrez Naples, sa région, ses habitants
Naples-Cloitre de Santa-Chiara Cloître de la basilique gothique de Santa Chiara à Naples. La basilique du XIVème siècle est très différente des églises baroques de Naples. Le cloître a été aménagé en jardin planté d'agrumes au XVIIIème siècle. Les murets, les colonnades et les bancs sont entièrement carrelés de majoliques toutes différentes, représentant des
Publié le 08/04/2009 à 1125, Mis à jour le 22/04/2009 à 1126 La Basilique Santa Maria delle Carceri AKG Images En 1512, l'armée espagnole dévastait cette prospère cité toscane. Son âge d'or artistique était révolu. Toutefois, sur place, de nombreuses et splendides traces subsistent d'un quattrocento à forte sœur rivale et industrieuse de Florence, Prato n'a retrouvé son autonomie comme commune qu'en 1992. Riche des vestiges d'un essor marquant dès le milieu du XIVe siècle, et qui s'est prolongé après la conquête par les Médicis en 1512, son centre ancien peut à nouveau cultiver sa propre atmosphère toscane. Impossible lorsqu'on arrive après les embouteillages de la banlieue, passée une monumentale sculpture en marbre blanc de Henry Moore qui borne la modernité, de manquer la massive forteresse de l'empereur Frederic II de Hohenstaufen, exemple unique d'architecture souabe de l'Italie du centre-nord. Elle barre la route de la Sicile vers l'Allemagne. Ni la cathédrale Saint-Étienne, bel exemple gothico-roman veiné du marbre vert extrait des carrières proches du les trésors sont inestimables. Paolo Uccello y a composé une nativité de la Vierge. Filippo Lippi, le maître de Botticelli, y a peint la belle Salomé et le festin d'Hérode. Spectaculaire relique, la Sainte Ceinture de la Vierge Marie est conservée dans la chapelle principale. Elle est sortie cinq fois par an de sa gangue de marbre et d'argent pour être présentée à la foule à partir d'une chaire extérieure recouverte d'une Danse des Putti sculptée par Giovanni Pisano d'après grande dévotion du 8 septembre, à l'occasion de la foire, est un moment unique de la vie de la ceinture est notamment le symbole de l'ancestrale production lainière et du commerce du textile qui a vécu à Prato une nouvelle renaissance ces vingt dernières années, notamment avec l'arrivée d'une communauté chinoise. Mais le Chinatown local, où l'on vient de loin pour acheter à bon prix, souffre aujourd'hui de la crise et la qualité a fait place au bas de gamme. Plutôt qu'un shopping, partez donc de préférence hors des sentiers battus. Renoncez au Musée municipal il est fermé pour travaux ses chefs-d'œuvre sont exposés actuellement à Paris, au Musée du Luxembourg*. Préférez celui de la cathédrale ou la casa Datini, maison d'un riche banquier couverte de fresques idylliques et centre d'archives unique pour l'histoire économique du Moyen Âge côté de la forteresse, notez le plan en forme de croix grecque de la basilique Santa Maria delle Carceri. Signée en partie par Della Robbia, elle est un chef-d'œuvre de la Renaissance. En s'éloignant légèrement du centre, il faut frapper à la porte du monastère San Niccolo. L'endroit est une école, encore tenue par dix sœurs dominicaines. Elles le font aimablement visiter. Surprise tout est demeuré dans son jus » du XIVe au XVIIIe siècle, avec un cloître d'herbes folles aussi charmant qu'apaisant. Aux alentours, autre secret la Villa médicéenne de Poggio a Caiano se visite. Par son architecture qui fait dialoguer la demeure et le jardin, elle est un prélude au classicisme.* Lippi, la Renaissance à Prato. Jusqu'au 2 août DE BORDComment venir ? De Paris, VO Italia, agence de voyages spécialisée. 4, rue du Caire IIe. Tél. 01 42 80 22 83. Sinon, Air France ou Alitalia circuler ?En vélo le long de la rivière du Bisenzio, à pied à l'intérieur des remparts ou en taxi 0574 56 56. Nombreux transports publics. Chemins de fer Firenze- Bologna, Prato gare centrale. En bus CAP et Lazzi de Florence, à 16 km, Sienne à 79 km, Pise à 82 km. Depuis l'aéroport de Florence, prendre l'autoroute dormir ?Hôtel Flora trois étoiles, 31, via Cairoli. Chambres spacieuses, sans grand charme mais confortables. Construit dans un palais XIXe dont il ne reste pas grand-chose, l'endroit est central et calme. Garage privé, gare à 250 m, bus sur la piazza delle Carceri. Tél. 0574 33 521. se restaurer ?Baghino, 9, via dell'Accademia. Fermé le dimanche et le lundi matin. Tél. 0574 27920. Cet ancien magasin de vin propose sa cuisine familiale locale et ses bouteilles de carmignano, de barco reale plus jeune ou de ruspo rosé. Dans le dialecte local, baghino signifie gros mangeur ». Celui-ci pourra se repaître tagliatelle aux cèpes de la forêt, castagnaccio galette à la farine de châtaignes. Sans oublier les biscotti di Prato biscuits secs aux amandes, à tremper dans un liquoreux santo ou accompagné de confiture de figues dottato ». De 15 à 30 €. Dans un genre comparable mais plus lounge design, le Bigonge bar 15, via Cairoli. Tél. 0574 le Chinatown de la via Pistoiese, prix d'usine très intéressants pour les tricots et les pièces en pure cachemire. Dans les laineries, on peut acheter des tissus peignés et cardés et des vêtements de production locale. Shopping à la ferme à Bagnolo et sur les collines de Montalbano, pour le vin AOC et DOCG, ainsi que l'huile d'olive aussiMusée du tissu dans une ancienne usine de briques XIe siècle 24, via Santa Chiara tél. 0574. 611503., Centre d'art contemporain Luigi Pecci 277, viale della Repubblica 0574 5317., Office du tourisme 15, piazza S. Maria delle Carceri tél. 0574. 24112..
dLKo. 322 491 231 10 96 260 290 104 148

cloître de la basilique santa chiara