LAVÉRITÉ AU-DELÀ DU VOILE. « Disparaissez ! » s'exclama Mila en reculant de deux pas avant de sentir le sol s'effondrer sous ses pieds et de traverser le plan . menu. Kingdom Hearts RPG Connexion. search. apps; comment; Kingdom Hearts RPG. Nous sommes quatorze ans aprĂšs les Ă©vĂšnements de Kingdom Hearts 2. En tant d’annĂ©es, les choses ont
RELIGION - Si cette salariĂ©e avait un rendement intĂ©ressant et qu'elle produisait un travail de qualitĂ©, l'employeur ne pouvait-il pas prendre les devants vis-Ă -vis de son client et lui dire qu'un tel motif constitue une discrimination ? Les faits de l'espĂšce sont assez simples. Une salariĂ©e, embauchĂ©e en qualitĂ© d'ingĂ©nieure par une sociĂ©tĂ© de prestation de services informatiques, Ă©tait de confession musulmane et portait le voile. Pendant certaines rĂ©unions, celle-ci avait refusĂ© d'enlever son voile, alors qu'un client avait fait passer un message trĂšs clair Ă  la sociĂ©tĂ© qui l'avait embauchĂ©e la salariĂ©e devait retirer son voile lors de l'accomplissement de sa mission au titre de son contrat de travail au sein de sa sociĂ©tĂ©. L'employeur, au regard du mĂ©contentement de son client, a licenciĂ© la salariĂ©e... Le licenciement se fonde uniquement sur le port du voile ! Bien que le client ait marquĂ© sa fermetĂ© » et qu'il ait fait passer des instructions claires en la matiĂšre, il nous semble naturel que ce licenciement a une nature manifestement discriminatoire. Il est uniquement basĂ© sur le fait que cette salariĂ©e portait le voile islamique pendant ces heures de travail. Or on se souvient de l'apport de la jurisprudence Baby-Loup qui affirmait que les entreprises privĂ©es pouvaient inscrire dans leur rĂšglement intĂ©rieur qu'elles ne souhaitaient pas de signes religieux en leur sein, Ă  condition que cette interdiction ne renvoie pas Ă  un signe religieux en particulier, laquelle disposition serait dĂ©clarĂ©e discriminatoire. Il va de soi que le mĂ©contentement du client tĂ©moigne de plusieurs Ă©lĂ©ments une problĂ©matique liĂ©e Ă  la tolĂ©rance du client qui, in fine, distingue clairement entre les capacitĂ©s intellectuelles d'une femme voilĂ©e et des autres », et un licenciement motivĂ© sur des raisons liĂ©es au voile islamique. La Cour de cassation a Ă©galement Ă©tĂ© dans l'embarras. Comment rĂ©pondre au dĂ©fi qui se posait devant elle ? Nous pensons que la Cour de cassation a eu le bon rĂ©flexe le rĂ©flexe europĂ©en. Celui de l'obligation d'interprĂ©tation conforme souvent oubliĂ© au grand damne des juristes chevronnĂ©s particuliĂšrement pointilleux sur les aspects de droit communautaire. Nous croyons effectivement que la jurisprudence française a besoin de cette clarification et qu'il s'agit d'une vraie problĂ©matique d'interprĂ©tation juridique. La question posĂ©e est la suivante Le voile portait-il atteinte Ă  la qualitĂ© du travail ? En tant que juristes, nous pensons que le renvoi prĂ©judiciel aux juridictions europĂ©ennes pour une position d'interprĂ©tation est une option intelligente. En tant que militants anti-discriminations, nous ne pouvons pas nous empĂȘcher quelques remarques sur les Ă©lĂ©ments factuels. La vraie question est la suivante cette salariĂ©e, bien que voilĂ©e, assurait-elle une qualitĂ© de travail qui portait atteinte Ă  la bonne marche de l'entreprise ? Au fond, si cette salariĂ©e avait un rendement intĂ©ressant et qu'elle produisait un travail de qualitĂ©, l'employeur ne pouvait-il pas prendre les devants vis-Ă -vis de son client et lui dire qu'un tel motif constitue une discrimination ? En effet, la demande de discriminer de la part de clients, comme par exemple avec les sociĂ©tĂ©s d'intĂ©rim, est prohibĂ© par la loi, au mĂȘme titre que l'acte de discriminer directement. Dans ce cadre, la sociĂ©tĂ© de prestation de services informatiques, ne pouvait se retrancher derriĂšre l'avis de son client, Ă  partir du moment oĂč celui-ci entendait clairement discriminer. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, nous pensons que nous vivons dans une sociĂ©tĂ© oĂč lorsque les intĂ©rĂȘts financiers sont trop importants, la pauvretĂ© du rapport humain refait surface. On aboutit Ă  une sociĂ©tĂ© totalement tĂ©lĂ©guidĂ©e par le chiffre d'affaires et qui ne peut pas se dire que le racisme et l'antisĂ©mitisme, les discriminations, l'injustice sociale, sont des flĂ©aux qui devraient ĂȘtre fermement combattus. Dans le cas prĂ©sent, la recherche du profit a Ă©tĂ© l'Ă©lĂ©ment moteur justifiant la discrimination, et cela n'est pas acceptable. Nous attendons de pied ferme la rĂ©ponse de la Cour de cassation et nous ne manquerons pas de la commenter.
Touthomme devrait se demander: "Que peut-il venir de Dieu TrĂšs saint, OcĂ©an Infini d'Amour, sinon des choses sublimes et merveilleuses. Que Sa VolontĂ© soit faite toujours, sur la terre comme au Ciel. - Chaque homme devrait vraiment savoir dire ainsi. Moi, Moi, JĂ©sus, J’ai enseignĂ© Ă  dire cela dans le Pater. Que le Pater soit l’ardente priĂšre de chaque homme et Moi, Moi,
Leila Afhim travaillait depuis 2006 au bureau d’études de la Ville de Huy comme dessinatrice. Musulmane, elle a dĂ©cidĂ© il y a un an de porter le voile au travail. En novembre 2015, la Ville de Huy a votĂ© un rĂšglement interdisant le port de tous signes religieux. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 6/05/2016 Ă  1321 Temps de lecture 3 min S i je tiens Ă  raconter mon histoire, introduit Leila Afhim d’une voix douce et posĂ©e, c’est parce que j’estime avoir Ă©tĂ© traitĂ©e de maniĂšre injuste par la Ville de Huy, mais aussi et surtout parce que je veux amener les gens Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir de façon Ă  ne pas avoir honte de leur appartenance. Chacun a le droit de s’afficher comme il le souhaite. S’il est chrĂ©tien, il a le droit de porter une croix et s’il est musulman un voile. Pourquoi devrait-on entrer dans un moule ? Être tous identiques ? » Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info
Tags: travail · vie · femme · Question : Une femme vit dans un pays europĂ©en et on lui impose comme condition, pour le travail, qu’elle retire son voile, est-il permis de retirer le voile pour la nĂ©cessitĂ© ? La nĂ©cessitĂ© ici est le travail en vue de gagner sa vie, car elle peut ne pas trouver de quoi manger si elle ne travaille pas ?

Le 11 avril, cet internaute a tweeté ce message dans lequel il dit qu'une amie ingénieure en neurosciences Âvient de se faire proposer un poste de femme de ménage par le PÎle emploi à cause de son voile». Une amie ingénieur en neurosciences vient de se faire proposer un poste de femme de ménage par le pÎle emploi à cause de son voile... WTF 1043 AM - 11 Apr 2017 Il a également posté une capture écran d'un échange avec celle-ci dans laquelle on peut lire ÂIl le conseiller, ndlr m'a sérieusement conseillé de faire femme de ménage ou auxiliaire de vie, que c'est ce qui pourrait le mieux correspondre à mes Son tweet initial a été partagé plus de fois. ÂJe suis inscrite à PÎle emploi depuis août 2016», indique la jeune femme en question, que BuzzFeed News a pu contacter. Elle souhaite que son anonymat soit préservé Âpour ne pas avoir dñ€ℱennuis» avec PÎle emploi. Cette femme de 27 ans explique avoir un master en neurosciences, et trois ans dñ€ℱexpérience en tant quĂąâ‚Źâ„ąĂ‚ĂƒÂ©lectrophysiologiste dans une entreprise qui faisait des essais cliniques sur les rongeurs pour des boÃtes de pharma et de biotechnologies». Elle dit que cĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait son deuxiÚme entretien à PÎle emploi, et c'était la premiÚre fois quñ€ℱelle voyait ce conseiller. ÂLors de ce rendez-vous du 11 avril, je lui ai parlé de mon projet de reprendre mes études mais dans une branche plus médicale. Je lui ai dit que mon dossier a été déposé et qu'il fallait attendre une réponse pour savoir si j'étais sélectionnée ou La jeune femme dit quñ€ℱils ont ensuite discuté dñ€ℱun plan B, dans le cas oÃÂč son dossier serait rejeté et que le conseiller lui a demandé si la branche dans laquelle elle était lñ€ℱ'intéressait toujours. ÂJe lui ai répondu que oui, mais que, dans la région, seule mon ancienne boite est dans mon domaine, qui est trÚs spécifique. Et que du coup j'étais ouverte à des formations, soit pour étayer mes compétences, soit pour songer à une reconversion professionnelle. Jñ€ℱai précisé que je ne comptais pas enlever mon voile pour travailler et que jusque maintenant ça n'avait jamais posé de problÚme. Il m'a dit que c'était compliqué, que cĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un frein que je me mettais, que ce serait bien plus facile de trouver du travail en l'enlevant. Je lui ai dit que, peut ÃÂȘtre, dans l'informatique il y aurait matiÚre à travailler avec mon voile sans que cela pose de problÚme car c'est le cas de ma cousine qui est ingénieure en informatique. Il m'a répondu que par rapport à mon profil et aux offres d'emplois actuels, je pourrais songer à faire femme de ménage ou auxiliaire de vie. Que c'était ce que la plupart des femmes qui portent le voile et qui passent par PÎle emploi faisaient. Ou à la limite essayer de chercher en tant que téléopé Devant le refus de la jeune femme, le conseiller lui aurait alors recommandé Âde voir avec des associations musulmanes, du bouche à oreille, de me faire des contacts et essayer de trouver un travail de cette façon». ÂIl a ensuite ouvert mon CV et m'a dit que c'était dommage que je n'étais pas mobile car à l'étranger mon CV aurait eu du succÚ ÂLe plus triste, c'est que je pense que ce conseiller pensait bien faire», commente-t-elle. ÂJe ne pense pas que ce conseiller était raciste, mÃÂȘme si je ne peux juger de ses intentions, mais il avait l'air bienveillant. Je pense que la "barriÚre" qu'il m'a mis, elle était déjà dans sa tÃÂȘte. Pour lui ce n'est pas choquant, c'est juste évident ñ€Ɠles métiers de l'aide à la personne sont ceux qui recrutent le plus en ce moment dans la région, ils prennent les femmes voilées, j'en ai une devant moi, donc je lui proposeĂąâ‚ŹÂĂ‚Â».La chercheuse dñ€ℱemploi raconte que, sur le coup, la situation lñ€ℱa amusée Âcar juste avant, pour plaisanter, je disais justement à un ami que j'allais à PÎle emploi et qu'on allait sûrement me proposer un travail de femme de mé ÂMais aprÚs, en sortant, je me suis sentie mal, poursuit-elle. Si je ne portais pas le voile, je pense qu'il n'aurait jamais osé me proposer ces postes. JĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tais vraiment choqué ÂJñ€ℱavais l'impression d'ÃÂȘtre dans une parodie tellement c'est "énorme". Je vais à PÎle emploi avec un master en neurosciences, trois ans d'expérience et on me propose "femme de ménage" et "auxiliaire de vie". On nñ€ℱaurait jamais proposé ça à un homme avec le mÃÂȘme précise que son voile nñ€ℱa jamais posé de problÚme lors de son précédent posteÂIls m'ont pris avec et la raison de mon licenciement n'a rien à voir avec ça. Lors de l'entretien, le directeur avait été clair sur le fait que ça ne le dérangeait pas et que, si quelqu'un me dérangeait avec ça, il se chargerait lui-mÃÂȘme de régler le problÚme. Et il n'y a jamais eu de problÚme avec les collÚgues non plus. Au contraire, la plupart ne connaissaient pas de femmes voilées et ils ont pu poser toutes les questions que l'on ne peut pas poser à des inconnues dans la rue. On faisait mÃÂȘme du sport ÂMon voile cñ€ℱest un signe religieux mais cñ€ℱest aussi une partie de moi-mÃÂȘme et je pense que jñ€ℱai le droit de me vÃÂȘtir de la façon que je veux, tout simplement», appuie-t-elle. PÎle emploi a tenté de contacter la jeune femme en répondant à physicien007. physicien007 physicien007 Bonjour, nous avons vu votre message et nous souhaiterions en savoir plus. Pouvez-vousñ€© Tue Apr 11 123808 UTC+0000 2017 ÂNous sommes étonnés mais on ne peut quĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©couter quand on voit ce genre de remontées sur Twitter», a indiqué PÎle emploi à BuzzFeed News. Et la responsable de communication de détailler ÂOn a pu lui dire quñ€ℱon était désolés de cette expérience. On ne peut pas aller plus loin dans lñ€ℱenquÃÂȘte car on ne sait pas de quelle agence il sñ€ℱagit mais on comprend quñ€ℱelle ne veuille pas lever son anonymat. Nous allons faire remonter au niveau de la direction pour expliquer quñ€ℱil y a eu cette dit n'avoir Âjamais été confrontée à cette situation» auparavant. ÂCñ€ℱest la premiÚre fois que je vois ce type de remontées via les réseaux sociaux. À PÎle emploi, on condamne toutes les formes de discriminations. Nos agents sont sensibilisés à la question de la discrimination. On a vraiment une démarche pour favoriser l'accÚs à lñ€ℱemploi à tous. Par exemple, on travaille sur des méthodes de recrutements par simulation avec les entreprises qui sont ouvertes à tous et qui sont uniquement basées sur les compé

Lesétablissements publics d'enseignement supérieur ne sont en aucun cas mentionnés, et se situent donc en dehors du champ d'application de la loi sur le voile. Mais ils restent soumis au

AthlĂšte voilĂ©e, Manal Rostom dĂ©fend les musulmanes qui choisissent de porter le voile Discussion Par James O'Hagan ‱ Mise Ă  jour 09/09/2020 euronews_icons_loading euronews Manal Rostom est une athlĂšte et militante Ă©gyptienne. Son nom est associĂ© Ă  une sĂ©rie de premiĂšres dont celle d'ĂȘtre la premiĂšre Égyptienne Ă  avoir bouclĂ© cinq des six grands marathons mondiaux ou encore le fait d'avoir gravi quelques-uns des plus hauts sommets de la planĂšte, du Mont Blanc au Kilimandjaro. Mais ces Ă©preuves d'endurance ne sont pas les seuls dĂ©fis qu'elle a dĂ» relever. Elle a Ă©tĂ© discriminĂ©e en raison de sa dĂ©cision de porter le voile. Ce qui l'a amenĂ©e Ă  crĂ©er un groupe sur les rĂ©seaux sociaux "Surviving Hijab" qui compte aujourd'hui prĂšs d'un million de O'Hagan, euronews "Qu'est-ce que le hijab ? Et que reprĂ©sente-t-il pour vous ?"Manal Rostom, militante et athlĂšte Ă©gyptienne "C'est obligatoire pour exercer le culte. Quand je dis "obligatoire", je veux dire que dĂšs qu'une jeune fille atteint la pubertĂ©, elle doit porter le voile. Mais nous disons aussi qu'il ne doit pas y avoir de contrainte dans la religion, donc il ne faut pas forcer les petites filles Ă  le porter. Contrairement Ă  ce que l'on croit souvent pour des raisons culturelles ou sociales, il y a certes des parents ou des rĂ©gions du monde, des pays qui imposent aux femmes le port du voile et donc immĂ©diatement, cela donne l'idĂ©e que les femmes voilĂ©es sont opprimĂ©es parce qu'on les a forcĂ©es Ă  se couvrir, mais personnellement, on ne m'a jamais forcĂ©e Ă  porter le voile et de nombreuses femmes que je connais sont dans le mĂȘme suis Égyptienne, je suis nĂ©e et j'ai grandi au KoweĂŻt. J'ai Ă©tudiĂ© dans une Ă©cole britannique. Donc je fais partie de ceux qu'on appelle "les enfants de troisiĂšme culture" [ndlr qui n'ont pas celle de leurs parents, ni celle du pays oĂč ils grandissent] qui sont sans arrĂȘt confrontĂ©s Ă  des crises d'identitĂ©. Est-ce que je suis Égyptienne, occidentale, koweĂŻtienne ? Je suis de quelle culture ? J'ai grandi avec cette idĂ©e et avec les stĂ©rĂ©otypes qui sont associĂ©es aux femmes musulmanes par exemple, on se dit que si elles portent le hijab, c'est probablement qu'on ne peut pas les approcher, qu'elles n'ont pas fait d'Ă©tudes, qu'elles sont ennuyeuses ou pas cool... Et en rĂ©alitĂ©, j'ai grandi en dĂ©testant cette vision des dĂ©cidĂ© de commencer Ă  porter le voile le 7 avril 2001, j'ai choquĂ© tout le monde. Quand j'ai pris cette dĂ©cision, je suis allĂ©e voir mon pĂšre et je lui ai dit que j'avais dĂ©cidĂ© de le porter."James O'Hagan "A-t-il Ă©tĂ© surpris lui aussi ?"Manal Rostom "Il a Ă©tĂ© trĂšs surpris. Et il dĂ©sapprouvait totalement le fait que je porte le voile.""J'ai eu l'impression que mon identitĂ© m'Ă©tait dictĂ©e par la sociĂ©tĂ©"James O'Hagan "Pourquoi Ă©tait-il contre cette idĂ©e ?"Manal Rostom "Il disait "Comment est-ce que tu vas faire du sport, aller courir ?" À cette Ă©poque, Ă  l'Ăąge de 21 ans, il n'y avait personne qui me ressemblait qui faisait des choses extraordinaires et que j'aurais pu prendre en atteint un point de rupture en 2014, j'ai voulu arrĂȘter de porter le voile. Il y a eu tous ces incidents quand on a dit "Les burkinis ne sont pas autorisĂ©s dans cette piscine ou "Le voile est interdit ici" ou encore quand on veut aller voir un match de foot avec des amis... À ce moment-lĂ , je me suis dit que je ne voulais plus le porter. J'ai eu l'impression que mon identitĂ© m'Ă©tait finalement dictĂ©e par la sociĂ©tĂ© parce qu'elle me bannissait ici ou lĂ  tout comme les autres femmes j'ai rĂ©alisĂ© que je ne voulais pas suivre le mouvement. J'ai eu soudain l'idĂ©e de crĂ©er une communautĂ©, une plateforme sur Facebook, un groupe que j'ai appelĂ© "Surviving Hijab". J'ai inscrit 80 jeunes femmes une par une, j'ai créé un groupe privĂ© et j'y ai ouvert mon cƓur. D'ailleurs, le texte de prĂ©sentation est toujours sur la page. Il y a Ă©crit "Salut les filles, c'est la pression de la sociĂ©tĂ© qui nous fait enlever notre voile aujourd'hui." Et c'est vraiment quelque chose qui existe.""Soutenir les femmes qui veulent vivre leur foi comme elles le souhaitent"James O'Hagan "Qu'en est-il de celles qui ont dĂ©cidĂ©, sans pression de la sociĂ©tĂ©, de ne plus le porter. Quel message voulez-vous leur faire passer ?"Manal Rostom "Enlever le hijab, cela peut signifier un changement profond. Il se peut que vous vous disiez que le voile ne fait plus partie de votre identitĂ©. Une fille qui ne veut pas le porter et qui fait de bonnes actions peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e par Dieu comme une meilleure musulmane que moi. Donc ce n'est pas Ă  moi de juger. Mais le message que je veux transmettre Ă  ces femmes, c'est "Venez nous rejoindre au sein de "Surviving Hijab" et regardez le genre de choses qu'on fait. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ©e d'ĂȘtre musulmane ou de porter le voile pour nous rejoindre. Vous devez seulement avoir envie de soutenir les femmes qui veulent vivre leur foi comme elles le souhaitent, et ce mĂȘme si vous nous rejoignez juste pour vous informer. Il y a des filles qui me contactent via "Surviving Hijab" et qui me posent cette question cruciale elles me disent "J'ai 17 ou 19 ans, je suis championne de basket, on est en finale, mais ils ne me laissent pas jouer parce que j'ai un voile. Est-ce que je dois l'enlever ou arrĂȘter le sport ?"James O'Hagan "Que leur rĂ©pondez-vous ?"Manal Rostom "Ce que je leur dis, c'est qu'il faut que vous continuiez Ă  vous battre pour obtenir le droit de jouer en portant votre voile. Donc je ne dirais pas Ă  cette jeune fille d'arrĂȘter le sport et je ne lui dirais pas non plus d'enlever son voile parce qu'aucune de ces options n'est la bonne. J'essaie juste de changer la perception des gens sur qui sont les femmes voilĂ©es.""Je suis devenue la premiĂšre athlĂšte portant un hijab Ă  apparaĂźtre dans une campagne de cette marque au Moyen-Orient"James O'Hagan "Et donc cela passe en grande partie par votre collaboration avec cette grande marque de sport."Manal Rostom "Exactement."James O'Hagan "Comment cela a-t-il dĂ©marrĂ© ?"Manal Rostom "J'ai envoyĂ© un mail Ă  un coach personnel qui reprĂ©sente la marque au Moyen-Orient il s'appelle Tom Woolfe. Dans mon message, je lui ai mis le lien vers notre groupe. Et je lui ai Ă©crit "Il n'y a pas de reprĂ©sentation musulmane de cette grande marque, ne serait-il pas temps de rĂ©pondre Ă  nos besoins Ă  nous, les femmes ?" Le lendemain, je recevais une rĂ©ponse du Coach Tom, il me disait que c'Ă©tait une super idĂ©e et me demandait quand on pouvait se rencontrer. Pour moi, Ă  ce moment-lĂ , c'est comme si on m'avait donnĂ© un immense l'espace de quelques semaines, je suis devenue la premiĂšre athlĂšte portant un hijab Ă  apparaĂźtre dans une campagne de cette marque au Moyen-Orient. Et ils avaient effectivement fabriquĂ© un voile respirable et qui sĂšche vite. J'ai donnĂ© mon visage Ă  ce produit dans le monde entier, pas uniquement au Moyen-Orient."James O'Hagan "En Belgique rĂ©cemment, le voile a Ă©tĂ© interdit dans certaines universitĂ©s. Ce qui a provoquĂ© des manifestations et la crĂ©ation d'un mouvement sur place..."Manal Rostom "Les femmes qui portent le voile ont rĂ©agi. La Belgique dit "Si vous portez le voile, vous ne pouvez pas frĂ©quenter notre universitĂ©." Pour moi, ça n'a pas de sens. Les femmes devraient ĂȘtre autorisĂ©es Ă  faire des Ă©tudes quelle que soit leur religion. Il y a encore un manque de connaissance sur ce qu'est le voile. Ce n'est pas un symbole, cela rĂ©pond Ă  un code vestimentaire.""Il y a un grand besoin d'Ă©ducation au sujet du voile"James O'Hagan "Évidemment, cela suscite de l'opposition. Vous faites d'ailleurs face Ă  de nombreuses critiques depuis que vous avez commencĂ© Ă  militer. Que vous reproche-t-on et comment rĂ©agissez-vous Ă  cela ?"Manal Rostom "Au sein de la communautĂ© musulmane, il y en a qui disent "Manal ne nous reprĂ©sente pas, le code vestimentaire qu'elle a n'est mĂȘme pas musulman, elle dĂ©grade l'image de la femme musulmane Ă  travers le monde, elle fait ça pour ĂȘtre cĂ©lĂšbre." Et puis, d'un autre cĂŽtĂ©, il y a les Occidentaux qui disent que le voile est un signe d'oppression, que je soutiens l'oppression des femmes. Vous voyez, c'est exactement pour cela que je crois qu'il y a un grand besoin d'Ă©ducation. Le voile, ce n'est pas de l'oppression. C'est la sociĂ©tĂ© qui nous opprime en nous interdisant de le porter. Les gens ne sont pas dans une dĂ©marche d'apprendre ce que le voile reprĂ©sente et de savoir pourquoi et comment on le porte, pourquoi il faudrait nous autoriser Ă  le porter."James O'Hagan "Je voudrais terminer en parlant de votre plateforme "Surviving Hijab". Vous avez fait quelques sorties et l'une d'elles, c'Ă©tait au camp de base de l'Everest. J'aimerais que vous nous en parliez."Manal Rostom "Je voulais emmener des femmes au camp de base de la plus haute montagne du monde, l'Everest. Et le message que je voulais faire passer, c'Ă©tait "Que l'on soit musulmane ou non, voilĂ©e ou non, que l'on ait la peau noire ou blanche, on exprime toutes ensemble notre soutien aux femmes qui veulent exercer leur foi comme elles l'entendent." Lasonnerie retentit de nouveau. Il s'agit cette fois d'une femme qui s'interroge pour savoir si elle peut - entre autres - travailler et, si c'est le cas, si elle peut le faire en retirant son
Une femme voilĂ©e a Ă©tĂ© priĂ©e, lors d'une reprĂ©sentation Ă  l'OpĂ©ra Bastille, de quitter les lieux, sa tenue importunant certains des artistes. Quelques jours aprĂšs le coup de gueule de Nadine Morano sur Facebook, oĂč elle s’indignait contre une femme portant le niqab dans la Gare de l’Est, une nouvelle affaire autour du voile intĂ©gral fait l’actualitĂ©. Le 3 octobre dernier, lors d’une reprĂ©sentation de la Traviata Ă  l’OpĂ©ra Bastille de Paris, une femme originaire d’un pays du Golfe portant un niqab s’est vue demander de quitter les lieux lors de l’entracte. Venue assister avec son mari au spectacle, elle se trouvait dans les premiers rangs de la salle, juste derriĂšre le chef d’orchestre » d’aprĂšs les informations du Nouvel deux actes, des choristes ayant repĂ©rĂ© la spectatrice portant un voile clair couvrant son visage Ă  l’exception de ses yeux, ont indiquĂ© ne pas vouloir poursuivre le spectacle ». Le personnel de l’OpĂ©ra aurait alors demandĂ© Ă  cette femme de se dĂ©voiler ou de sortir de l’établissement. Refusant d'enlever son voile, la femme et son mari auraient alors quittĂ© les que dit la loiDepuis 2010, la loi n° 2010-1192 du 11 octobre le stipule clairement Nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinĂ©e Ă  dissimuler son visage ». Les femmes cachant leur visage sous un voile religieux comme un niqab ou une burqa sont ainsi passibles d’une amende d’un montant maximum de 150 euros et/ou d’une obligation de participer Ă  un stage de la mise en application de la loi reste stricte, et seules les forces de la police ou de la gendarmerie nationales peuvent constater l'infraction ». Le personnel de l’OpĂ©ra aurait donc dĂ» faire appel Ă  l’une de ces deux entitĂ©s pour rĂ©gler la situation. L'OpĂ©ra est complĂštement en tort, on ne peut pas exclure manu militari un spectateur parce qu'il nous incommode ... Si les choristes Ă©taient indisposĂ©s par sa prĂ©sence, ils auraient dĂ» appeler la police ! » dĂ©nonce pour sa part maĂźtre Eolas citĂ© par Mertonews.
est-ce que une fille voilĂ©e peut enlever son voile devant son beau-pĂšre ?”
Une semaine aprĂšs avoir appelĂ© Ă  bĂątir une sociĂ©tĂ© de vigilance » contre l’hydre islamiste », Emmanuel Macron a pris la parole, mercredi 16 octobre, pour tenter de faire retomber une poussĂ©e de fiĂšvre partie un peu trop vite et trop haut. Alors que les polĂ©miques sur le voile et la laĂŻcitĂ© n’ont pas cessĂ© depuis une semaine, et qu’une mĂšre voilĂ©e a Ă©tĂ© violemment prise Ă  partie dans une sortie scolaire par un conseiller rĂ©gional du Rassemblement national, le prĂ©sident de la RĂ©publique a demandĂ© de faire bloc » contre la radicalisation, et le faire avec tous nos concitoyens, quelle que soit leur confession » Ne stigmatisons pas nos concitoyens » fond culturel » françaisCes polĂ©miques sur l’islam, et plus particuliĂšrement sur le voile, reviennent Ă  intervalle rĂ©gulier en France depuis une trentaine d’annĂ©es et la premiĂšre affaire du voile » concernant trois collĂ©giennes voilĂ©es, Ă  Creil, en 1989. Il y a dans la perception française du voile quelque chose d’épidermique, parce que les Français estiment qu’il renvoie Ă  la condition infĂ©rieure de la femme », estime l’écrivaine tunisienne HĂ©lĂ© Beji, qui a notamment publiĂ© en 2011 Islam Pride. DerriĂšre le voile. » 1. Confirmant cette exception française », le sociologue Didier Lapeyronnie y voit plutĂŽt une marque de la fĂ©minitĂ© et de la non-disponibilitĂ© des femmes musulmanes». Il ajoute que la France est un pays bizarre, oĂč la religion n’est pas un droit de l’homme mais un problĂšme » La RĂ©volution française Ă©tait antireligieuse, c’est notre fond culturel. »Celle-ci n’avait-elle d’ailleurs pas interdit le port de la soutane pour les prĂȘtres dans l’espace public ? Il y a en France une obsession du vĂȘtement depuis la RĂ©volution française, comme si, en quelque sorte, l’habit faisait le moine il est vu comme un signe d’appartenance ou de dissociation, explique Philippe Portier, directeur d’études Ă  l’École pratique des hautes Ă©tudes et titulaire de la chaire d’histoire et de sociologie des laĂŻcitĂ©s. Dans d’autres pays, comme la SuĂšde ou le Danemark, les polĂ©miques portent d’avantage sur les sacrifices d’animaux par exemple. »Mais la spĂ©cificitĂ© française vis-Ă -vis des religions, et plus particuliĂšrement de l’islam, ne s’arrĂȘte pas au voile. Nous vivons actuellement, comme la plupart des pays europĂ©ens, une montĂ©e des crispations par rapport Ă  l’islam en lien avec la poussĂ©e des populismes qui fondent leur discours sur une identitĂ© chrĂ©tienne, ni morale ni religieuse mais culturelle, relĂšve encore Philippe Portier. Mais en France, cela se double d’un hĂ©ritage de la colonisation au XIXe siĂšcle dĂ©jĂ , une hiĂ©rarchie s’est installĂ©e entre la religion des EuropĂ©ens et celle des peuples colonisĂ©s. » Vient ensuite la dĂ©colonisation, durant laquelle le musulman est vu comme un rĂ©sistant Ă  notre prĂ©sence » Pour la juguler, on instaure un systĂšme de contrĂŽle de l’islam qui, se poursuit jusqu’en 1962, alors que pour toutes les religions, les contrĂŽles s’arrĂȘtent en 1905. »Les attaques terroristes comme des coups de boutoirLes relations avec l’islam n’ont pourtant pas toujours Ă©tĂ© aussi tendues. Les crispations resurgissent au cours des annĂ©es 1980, quand la crise Ă©conomique nous fait basculer progressivement dans une sociĂ©tĂ© de la peur et de rĂ©tractation », reprend Philippe Portier. Puis quand des attentats, symboliques ou rĂ©els », commencent Ă  frapper le pays En 1989, la fatwa de l’ayatollah Khomeini sur Les Versets sataniques de Salman Rushdie en est un elle vient Ă©branler notre rapport Ă  l’islam parce qu’elle bouscule ce qui, depuis Voltaire, constitue notre capital le plus cher la libertĂ© d’expression. »Dans les annĂ©es 1990 et jusqu’à l’attentat Ă  la prĂ©fecture de police, dĂ©but octobre, les attaques terroristes agissent comme des coups de boutoir sur la sociĂ©tĂ© française. À chaque drame, une rĂ©surgence des crispations s’opĂšre. Depuis 2015, on est un peu paumĂ©s, concĂšde, sans fard, Bernard Godard, ancien fonctionnaire des renseignements gĂ©nĂ©raux et conseiller du ministĂšre de l’intĂ©rieur. On observe Ă  la fois une grande confusion dans les termes, y compris au plus haut niveau de l’État, entre islamisme, salafisme, radicalisation et terrorisme ; et Ă  la fois, une banalisation de la pensĂ©e antimusulmane primaire, notamment dans le discours politique. Pas forcĂ©ment par idĂ©ologie, ni mĂȘme par peur, mais par flemme de comprendre la rĂ©alitĂ© fine des choses. »À cet Ă©gard, le politologue Philippe Portier tient Ă  revenir sur cette curieuse notion » de bloc, utilisĂ©e par Emmanuel Macron Le prĂ©sident sent bien qu’il y a de forces de dissociation Ă  l’Ɠuvre dans la sociĂ©tĂ© française et il est vrai que nous vivons actuellement un moment dĂ©licat de polarisation de la sociĂ©tĂ© entre le sĂ©culier et le religieux, commence-t-il. Mais en mĂȘme temps, penser en "bloc" est une erreur les musulmans ne forment pas plus un bloc homogĂšne que ceux que j’appelle les "catho-laĂŻques". »La tentation de la ruptureDes deux cĂŽtĂ©s, seule une minoritĂ© est dans la rupture ou la rĂ©tractation » Il y a 70 % des musulmans qui cherchent Ă  privatiser leur appartenance Ă  l’islam et ne souhaitent que l’intĂ©gration, poursuit Philippe Portier. Et 25 Ă  30 % qui sont dans une dĂ©marche plus identitaire et qui adoptent, en particulier dans les quartiers dĂ©favorisĂ©s, des attitudes et des discours qui peuvent choquer. »C’est le cas en particulier chez les jeunes Il y a une question nette de gĂ©nĂ©ration, relĂšve Bernard Godard. Pendant longtemps il y a eu, mĂȘme chez musulmans qui souhaitaient affirmer leur identitĂ© dans l’espace public, une volontĂ© d’intĂ©gration ou au moins de nĂ©gociation. Les gĂ©nĂ©rations plus rĂ©centes sont davantage dans une dĂ©marche non pas de violence, mais de rupture. »Il y a bien une pression de l’islamisme, une progression de l’emprise religieuse, en particulier dans certains quartiers », reconnaĂźt aussi Didier Lapeyronnie, mais il s’agit plus souvent d’une progression d’une religiositĂ© populaire » Il y a comme une dĂ©connexion entre les polĂ©miques politiques sur le voile qui surgissent aprĂšs les attentats et la rĂ©alitĂ© de la sociĂ©tĂ© française, soulĂšve le sociologue, qui est certes trĂšs clivĂ©e mais dans laquelle le port du voile ne pose pas un problĂšme de cohabitation majeure. Alors que beaucoup de gens n’ont plus le sentiment d’appartenir Ă  un seul et mĂȘme pays, comment peut-on refaire sociĂ©tĂ© ? » Et ce dans une France structurĂ©e, depuis l’ancien rĂ©gime, par le principe d’universalitĂ© On s’est construit sur l’unitĂ© de la nation et c’est pourquoi, contrairement Ă  d’autres pays europĂ©ens, on ne conçoit pas le peuple comme une agrĂ©gation de communautĂ©s », rappelle Philippe Portier. Il prĂ©vient nĂ©anmoins contre le risque de vouloir imposer un modĂšle sur les autres La poussĂ©e identitaire chez les musulmans est d’autant plus encouragĂ©e que l’identitĂ© catho-laĂŻque tente d’imposer son propre modĂšle. Il y a une tentation trĂšs lourde actuellement de neutraliser un espace public que le libĂ©ralisme avait toujours conservĂ© ouvert. Il faut sortir de ce clivage. »_________________________________________________Ce que dit la loiÀ l’école. La loi de 2004 interdit les signes religieux ostensibles Ă  l’école publique. En 2013, le Conseil d’État estime qu’en tant que collaborateurs occasionnels », les parents ne sont pas soumis Ă  la neutralitĂ© les structures de petite enfance. En juin 2014, la Cour de cassation valide le licenciement d’une employĂ©e de la crĂšche privĂ©e Baby-Loup Yvelines qui refusait d’enlever son l’universitĂ©. La possibilitĂ© d’interdire le voile Ă  l’universitĂ© est dĂ©battue aprĂšs les attentats de 2015. En avril 2017, l’universitĂ© de Bourgogne qui avait sanctionnĂ© une Ă©tudiante ayant composĂ© les oreilles cachĂ©es par son voile se voit contredite par les autoritĂ©s la rue. La loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, et donc le port du voile intĂ©gral – seuls les yeux sont visibles – entre en entreprise. Selon la loi travail de 2016, le rĂšglement intĂ©rieur d’une entreprise peut contenir des dispositions inscrivant le principe de neutralitĂ© et restreignant la manifestation des convictions des salariĂ©s ». WCOJ. 52 120 490 184 209 268 481 37 379

devant qui la femme peut enlever son voile