Après quelques années de mariage, vous commencez à avoir en aversion votre conjoint. Ses petits défauts que vous trouvez mignons au départ deviennent de plus en plus difficiles à supporter au quotidien. Cette situation délétère crée des disputes incessantes, des prises de bec ou encore des inimitiés sans précédent. Si vous ne supportez plus votre mari, découvrez ci-après les raisons et comment régler cette situation. Sommaire1 Je ne supporte plus mon mari pourquoi ?2 Je ne supporte plus mon mari comment réagir ?3 Je ne supporte plus mon mari que dois-je faire ?4 Je ne supporte plus mon mari dois-je le quitter ? Je ne supporte plus mon mari », cette phrase intervient régulièrement dans la vie d’un couple. Souvent prononcée par la femme, elle témoigne de son seuil de tolérance. Parce que la vie en couple n’est pas un long fleuve tranquille, il arrive que l’on ne sente plus en odeur de sainteté son conjoint. En effet, dans une union, il se peut que l’amour ne suffise plus pour alimenter une relation. Ce qui vous paraissait charmant peut devenir à la longue insupportable. Plusieurs raisons en sont la cause La routine il s’agit de l’un des nombreux motifs aux difficultés conjugales. En effet, les tâches quotidiennes rythment la vie d’un couple. Aller au travail, s’occuper des enfants et même se nourrir ont parfois raison des époux. La routine peut vous rendre indifférente envers votre mari ; L’infidélité elle est la résultante de la routine et est quasiment la cause principale des problèmes maritaux. Le conjoint incriminé brise ainsi les vœux de fidélité en ayant une relation extra-conjugale. C’est un facteur qui dégoûte la femme de son mari. Vous avez l’impression de vous trouver en face d’un imposteur. L’argent et le travail ces deux motifs opposent énormément les conjoints. Les problèmes financiers et professionnels créent aussi des désaccords. Les restrictions forcées sur le budget et un travail omniprésent peuvent révulser l’épousée de son mari. Vous pouvez avoir en horreur le travail et les valeurs financières de votre conjoint et par ricochet lui-même. Le caractère il est rédhibitoire pour la majorité des épouses. Ces traits de caractère que l’on tolérait au départ sont exécrables à présent. La paresse, la procrastination, la critique facile, la colère hâtive ou le manque de discernement sont autant d’exemples qui auront raison de votre patience en tant qu’épouse. Les objectifs de vie au départ, vous avez prévu avec votre Jules de faire le tour du monde dès les premières années de votre mariage. Pourtant, celui-ci préfère que vous fondiez aussitôt une famille. La divergence des objectifs de vie pèse beaucoup dans l’équilibre d’un foyer. Des conjoints qui ne partagent pas une vision identique de la vie auront du mal à s’entendre sur le long terme. Il existe plusieurs manières de vous indigner par rapport à cette situation. Si vous n’arrivez plus à tolérer votre compagnon, l’une des premières choses à faire est de réagir. La réaction la plus prompte est la discussion. Plutôt que de susciter des disputes incessantes et des phrases pleines de fiel, il faudrait que vous discutiez avec votre conjoint. Pour cela, vous devrez mettre les choses au clair. Sans forcément taper du poing sur la table, vous pouvez réinstaurer la communication. Vous devez expliquer clairement et calmement votre ressenti. Cette discussion doit vous amener à décider si oui ou non vous souhaitez sauver votre mariage. Nous vous suggérons si vous êtes vraiment mal de préconiser l’écrit. Couchez sur papier toutes vos appréhensions et la liste de ce que vous abhorrez chez votre conjoint. Soyez la plus honnête et la plus véridique possible. N’oubliez pas aussi de dresser une énumération des choses que vous appréciez chez votre mari. Nous parions que cette lettre lui fera ouvrir les yeux et que vous pourriez ensemble analyser vos problèmes. Je ne supporte plus mon mari que dois-je faire ? Vous avez essayé en vain de discuter avec votre mari. Vous n’arrivez toujours pas à vous entendre sur le problème épineux de votre relation. Plus que jamais, la communication est rompue et vous n’êtes plus franchement sur la même longueur d’onde. Une solution s’offre à vous il s’agit de la thérapie de couple. Si vous êtes certaines d’aimer malgré tout votre mari, l’aide d’un professionnel sera la bienvenue. Peu importe l’aversion qu’il vous inspire, votre thérapeute se chargera de vous aider à outrepasser les défauts de l’être aimé. Avec le secours de ce dernier, la vie maritale sera décantée, disséquée et jugée. C’est l’occasion pour vous de vous ouvrir sur ce que vous reprochez à votre mari, et vice-versa. L’opinion extérieure d’un expert représente le meilleur moyen de mettre fin aux dissensions. N’oubliez pas à l’issue de ces séances de thérapie de prendre de nouvelles résolutions à deux. Faites donc tout le nécessaire pour briser la routine, être créatifs au lit et faire des compromis concernant l’éducation des enfants, les questions d’argent et de travail ainsi que vos centres d’intérêt. Je ne supporte plus mon mari dois-je le quitter ? Vous avez atteint votre point de non-retour. En dépit de vos tentatives de réconciliation, votre mari ne change pas. Après une grande réflexion, vous vous êtes résignée à vous séparer de votre conjoint. Un divorce n’est jamais une chose facile. Prenez toujours le temps d’en discuter. C’est une décision difficile qui ne se prend pas à la légère. Et lorsqu’elle est prise, il faut pouvoir informer son conjoint et surtout ses enfants quand on en a. C’est une phase qui ne se fait pas sans trop de mal. Nous vous recommandons d’abord une séparation. En effet, s’éloigner de l’autre vous permettra de vous éclaircir l’esprit et de confirmer ou infirmer votre choix. Prendre la décision de divorcer s’accompagne souvent d’un sentiment de culpabilité. Il vous faudra du temps pour vous en remettre… Mais, si telle est votre décision, vous ressentirez par la suite une tranquillité d’esprit. Au final, lorsque votre mari vous horripile, plusieurs solutions s’ouvrent à vous. Elles vous permettront soit de mettre en place des changements pour aimer à nouveau celui-ci ou en envisager un avenir sans lui.
Life 19/08/2018 0412 "Après ce soir-là, je nʼai plus jamais vu en lui lʼhomme avec qui je voulais passer le reste de ma vie." grafvision Ces couples divorcés nous racontent la dispute qui a mis fin à leur mariage grafvision DIVORCE - Nombre de divorces naissent de longues périodes de conflit où la tension monte graduellement. Au sein du couple, la colère gronde et les accrochages se multiplient, jusquʼà vous conduire à deux doigts du point de rupture. Nous avons interrogé des auteurs et blogueurs divorcés sur la dispute clé qui, selon eux, a sonné le glas de leur union. Voici leurs témoignages. La thérapie qui tourne mal "Notre dernière dispute est arrivée pendant une séance de thérapie de couple. Après quatre ans, je me souviens à peine du sujet — au fond, il nʼavait pas grande importance. Ce qui mʼa vraiment marquée, cʼest cette impression dʼune impasse qui a pris possession de moi. Il mʼa presque semblé sortir de mon corps, observant de lʼextérieur ces deux personnes obstinément campées sur leurs positions lui exaspéré de me voir me 'donner en spectacle' devant témoin, moi enragée par son refus de considérer mon point de vue. "Nous avions atteint le paroxysme du conflit; impossible de revenir en arrière. À ce niveau, nos paroles comme notre langage corporel montraient clairement que nous avions perdu tout respect lʼun pour lʼautre. Non seulement lʼamour avait disparu, mais même notre capacité à nous supporter était gravement entamée. Pour moi, tout cela était symbolique de ce qui nous arrivait atteindre un stade aussi désespéré, au bout de cinq ans de mariage, dans le cabinet dʼun des conseillers conjugaux les plus reconnus de la ville! Cʼétait ironique, et profondément significatif." — Nicole Lavery Le prix du déjeuner "Lʼargent avait toujours été un sujet sensible entre mon ex et moi. Je travaillais pendant quʼelle restait à la maison pour élever nos enfants, et je nʼarrivais pas à comprendre que notre mode de vie posé entraîne des dépenses aussi erratiques. Vu de mon bureau, notre découvert semblait gonfler un peu plus chaque jour! Cela entraînait de nombreuses prises de bec. Avec le recul, tout cela me semble tellement futile, mais cʼest bien un sujet pareil qui a fini par avoir raison de sept ans de mariage. "Je me suis exclamé un jour ʻComment un déjeuner pour une personne peut-il coûter aussi cher?ʼ Elle mʼa rétorqué quʼelle avait aussi invité un ami, et jʼai tout de suite voulu savoir qui. En la voyant éluder la question, jʼai complètement perdu les pédales. Cette simple conversation sʼest muée en une suite dʼaccusations et de menaces, jusquʼà ce que le mot fatal de ʻdivorceʼ soit finalement prononcé. Elle a attrapé son sac, ses clés, et a claqué la porte. Les quatre mois suivants ont été un tourbillon de visites chez lʼavocat, dʼactes de procédure et dʼaudiences au tribunal — en plus de quelques vaines tentatives pour recoller les morceaux. "Au cas où vous vous poseriez la question, jʼai bien fini par apprendre lʼidentité du fameux ʻamiʼ. Quelque temps plus tard, en entendant mes enfants parler du déjeuner quʼelle avait offert à son nouveau conjoint pour son anniversaire, je leur ai demandé où ils étaient allés. ʻDans son restaurant préféréʼ, mʼont-ils répliqué. Cʼest là que jʼai découvert le pot aux roses, après avoir épluché mes relevés de carte bancaire..." — Kyle B Le voyage à Paris "Le Louvre était fermé — et évidemment, cʼest devenu ma faute. Cʼétait moi qui étais censée vérifier les horaires, après tout! Nous étions partis passer un week-end prolongé à Paris, et nʼayant encore jamais visité cette ville, mon mari voulait découvrir toute une série de monuments. Chaque journée devenait une sorte de quête, une étape dʼune grande chasse au trésor qui ne mʼintéressait en rien. Dès le premier soir, mes pieds étaient couverts dʼampoules. Je rêvais de passer des heures en terrasse, à siroter un expresso en regardant passer les gens. Mais lui nʼaimait pas le café... Et après avoir compris quʼil allait devoir renoncer au Louvre, il a semblé sʼaccrocher encore plus à sa sacro-sainte liste. "Je lʼai suivi dʼun quartier à lʼautre, mʼefforçant dʼignorer le sentiment grandissant quʼaprès dix ans de vie commune, nous ne partagions plus du tout les mêmes goûts. Ce nʼétait pas vraiment une dispute, juste cette impression dʼêtre totalement détachés lʼun de lʼautre. Au beau milieu dʼun pays étranger et dʼune ville censée être la plus romantique du monde, cʼest une prise de conscience assez accablante." — Tammy Letherer, auteur de "The Buddha at My Table" Le téléphone confisqué "Cʼest à cause de mon portable que tout a fini par exploser. Mon mari a tout simplement fait main basse dessus, affirmant quʼil accaparait trop de mon temps! Jʼétais folle de rage — toute ma vie était contenue dans cet appareil, et cʼétait lui qui me permettait de joindre nos enfants au quotidien. Je pense quʼen fait, ce simple objet symbolisait quelque chose de bien plus important je ne pouvais plus supporter sa manie de tenter de contrôler ma vie. "Femme indépendante et éduquée, jʼassumais plusieurs rôles à la fois épouse, mère, employée, amante. À cet instant précis, il est devenu évident quʼaprès dix-huit ans de vie commune, les doutes de mon mari sur lʼattachement que je lui portais et mon incapacité à passer ma vie à le rassurer allaient mettre fin à notre union. Cʼétait vraiment déchirant, et tous les membres de notre famille y ont laissé des plumes. Mais quand un couple évolue de manière aussi différente, on a beau se battre de toutes ses forces, il devient très difficile de recréer le lien." — Cherie Morris Les éternels sujets de conflit "Nous avons bien dû avoir cinquante fois la même dispute avant de finir par nous séparer. Les accusations ne variaient jamais ʻJe passe tout mon temps avec les ʻOui, mais cʼest moi qui nous fais ʻTu ne mʼapprécies pas à ma juste ʻEt toi, tu ne me respectes ʻTu as tellement changé...ʼ ʻOn nʼa plus rien en ʻEst-ce que tu me trompes?ʼ "Notre grand problème, cʼétait notre incapacité à communiquer vraiment. Au final, nous avons tous les deux rendu les armes. La confiance, le respect sʼétaient perdus entre nous. Je pense sincèrement que malgré nos sept années passées ensemble, ce mariage nʼavait de toute façon aucune chance... La situation semblait désespérée — trop de sujets de tension, et aucun de nous nʼétait prêt à chercher de lʼaide, ni ensemble ni chacun de son côté. Je parle dʼune aide véritable, car la thérapie de couple que nous avons tentée effleurait à peine la surface des problèmes. Pour moi, nous avons compris lʼun comme lʼautre quʼil valait mieux laisser tomber." — Jackie Pilossoph, auteur de la rubrique "Love Essentially" dans The Chicago Tribune La famille recomposée "Ma femme et moi étions au lit, prêts à nous endormir, quand je lui ai dit que jʼallais embrasser ʻmes petites fillesʼ. Nous formions une famille recomposée et ce soir-là, elles couchaient toutes les trois dans la même chambre. À mon retour, elle mʼa demandé si jʼavais aussi dit bonne nuit à la première, née de mon précédent mariage. ʻBien sûr que ouiʼ, ai-je répondu. Cʼest alors quʼelle est complètement sortie de ses gonds, hurlant quʼelle en avait fini avec moi avant de claquer la porte pour aller passer la nuit ailleurs. Jʼai enfin compris que je ne pourrais pas tolérer plus longtemps sa manière de traiter ma fille aînée, ou de chercher sans cesse le conflit à son sujet. Après des années dʼun comportement franchement inacceptable, cette dernière scène a été la goutte dʼeau qui a fait déborder le vase." — Matt Sweetwood, auteur de "Leader of the Pack" Les dépenses du foyer "Notre dernière dispute nʼavait rien dʼoriginal. Le sujet était revenu des millions de fois lʼargent. Mon ex-mari aimait parier, louer une voiture hors de prix et accumuler les dépenses pour se donner lʼair dʼavoir réussi dans la vie. De nature économe et issue dʼun milieu peu favorisé, jʼavais une philosophie totalement différente. Toute personne divorcée sait bien quʼune rupture nʼarrive pas en un jour — les conflits les plus récurrents sont les plus profonds. Lʼargent est un facteur trop important dans la vie dʼun couple pour quʼon puisse tenir longtemps avec des attitudes aussi opposées. Au bout de ces trois premières années de mariage, jʼai su que nous nʼavions plus rien à faire ensemble, au moins six à douze mois avant de finir par le quitter." — Susie Moore Lʼéducation des enfants "La soirée semblait parfaite mon mari, nos deux jeunes enfants et moi, partageant un agréable dîner. Les petits étaient ravis dʼavoir leur papa pour eux, et je les regardais ensemble avec plaisir. Notre fille de deux ans a voulu descendre de sa chaise haute. Impatiente comme le sont toujours les tout-petits, elle sʼest tortillée jusquʼà parvenir à se libérer... En faisant tomber son siège et son assiette pleine! Son père sʼest levé dʼun bond et sʼest mis à lui crier dessus, avant de finir par la gifler. Elle a éclaté en sanglots. Quant à moi, jʼétais comme pétrifiée, en état de choc. Lʼespace dʼun instant, jʼai cru quʼil allait la réconforter, lui dire que tout allait bien... Mais il nʼen a rien fait — et très vite, jʼai senti ce nœud si significatif mʼétreindre le ventre. "Regardons les choses en face sa réaction ne mʼa pas réellement surprise. Nous avions toujours eu des idées très différentes sur la manière dʼexercer notre autorité sur nos enfants. Alors que je consolais ma fille, je lʼai entendu déclarer ʻQui aime bien châtie bienʼ. Ce nʼétait pas la première fois quʼil les réprimandait très violemment, en sʼattirant mes foudres. Mais après ce soir-là, je nʼai plus jamais vu en lui lʼhomme avec qui je voulais passer le reste de ma vie." — Carol Schaffer Ces témoignages ont été revus et synthétisés. Cet article, publié à lʼorigine sur le HuffPost américain, a été traduit par Guillemette Allard-Bares pour Fast For Word. À voir également sur Le HuffPost
Vousne supporter plus votre mari et cela commence à vous stresser. Avec le poids du quotidien, l’insouciance de votre histoire d’amour disparaît et l’existence semble difficileBonjour, Je suis vraiment en détresse, je ne sais vraiment pas quoi faire et je veux avoir quelques avis. merci d'etre honnetes et serieux. Je me suis mariée avec mon mari au bout d'un an de connaissance. on a eu une petite fille deux ans après notre mariage. à la base nous avons le même caractere et ce n'est pas vraiment un bon caractere qu'on a. on s'enerve vite on est impulsif. en gros depuis quelques mois mon mari ne me supporte plus, il ne fait que me crier dessus il ne veut faire aucun effort. c'est vrai qu'il est stressé qu'il veut rentrer au maroc tout comme moi. mais depuis une semaine il est au maroc avec ma fille et sa famille mais ne s'est pas calmé pour autant. à chaque fois qu'il m'a appele il ne manque pas de me rappeler que les seules personnes qui compte pour lui c'est lui meme et notre fille. C'est vrai que depuis notre mariage à chaque fois qu'on s'enguele je sors de la maison on lui disant que je me barre je sais que c'est nul mais c'est plus fort que moi Ce qui m'importe aujour d'aujourd'hui c'est ma fille. je ne sais pas ce qu'il faut faire pour qu'elle soit heureuse, qu'elle ne soit pas penalisé par nos problèmes. je ne sais pas s'il faut que je m'ecrase et que je supporte tout pour le bien de ma fille sachant que c'est très très dur pour moi de fermer ma gueule et de me laisser faire. est ce qu'on doit se separer pour le bien de ma fille. je ne sais pas quoi faire svp conseillez moi je ne sais plus quoi faire et j'ai besoin d'entendre l'avis de personnes qui ont du recul. merci pour vos réactions. jene c plus koi faire je lui fai faire des séances déducation,je la fai courir 1h tt les matin ,malgret tt elle me fait tjr des conneries et mon ami ne supporte plus comme je lui ai di ca ne me fai pa plaisir de ramasser ses bétises mai ca fait parti de léducation elle na que 7mois je suis désespérer je ne veu pas quil me demande de choisir elle ou lui!HELP Colocataires fantômes ou trop présents, querelles sur le ménage ou le rangement… Si la colocation était déjà pour une épreuve, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 a accentué les tensions et fait naître de nouveaux conflits autour de la sécurité. Catherine est professeure de Français à Pasadena, à l’est de Los Angeles. Elle vit avec un Américain depuis octobre qui a été rejoint par sa copine en janvier. “Au début ça se passait bien avec lui, moins bien avec elle. C’est pire depuis le confinement car il doit sortir travailler tous les jours. Je ne me retrouve qu’avec ma coloc qui prend beaucoup de place, qui étale ses affaires partout et qui se plaint sans arrêt”. Catherine continue à donner des cours par ordinateur, à la différence de sa colocataire qui ne travaille pas. “Je travaille à plein temps de la maison. Elle s’imagine que je suis toujours disponible pour elle. Si je ne lui demande pas comment elle va et n’écoute pas ses problèmes quand on se croise, c’est le drame”. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, psychologue spécialiste des problèmes liés à l’expatriation, “il est normal de se sentir en situation de peur et de perte de repères face à ce confinement forcé”. La psychologue estime que “la situation de Catherine est difficile à vivre car elle se retrouve seule à vivre avec un couple”. “Elle gagnerait à se rapprocher de sa colocataire pour ne plus être seule”. Parmi ses propositions, “pourquoi ne pas faire une pause café de quelques minutes chaque jour où chacune pourrait évoquer ses problèmes, ou prendre du temps ensemble pour faire une séance de yoga?”. “Je suis inquiète pour ma santé” Anne-Sophie, 32 ans, vit en colocation avec deux Américains dans le quartier de Wiliamsburg à New York. Etudiante en peinture, la Française est inquiète étant donné ses antécédents médicaux. “J’ai déjà des problèmes pulmonaires. Je l’ai expliqué à mes colocs mais ils ont répondu que le coronavirus n’était qu’une petite grippe, qu’on était jeune et que ce n’était pas grave si on l’attrapait, et que ça ne servait à rien de rester enfermé chez soi”. Face à la “bêtise” de ses colocataires, la Française avait déménagé provisoirement chez une amie dont l’appartement était libre à Manhattan. Elle est de retour chez elle depuis le début du mois de mai. “Vivement le déconfinement, je ne les supporte plus”. “Ce cas nous montre qu’il y a une grande différence de culture et d’éducation entre ces trois personnes vivant ensemble et qu’il faut bien choisir les personnes avec lesquelles ont doit vivre tous les jours”, estime Bérénice Boursier-Baudoin. “Je conseillerais à Anne-Sophie de prendre toutes les précautions sanitaires et de chercher une autre colocation rapidement car ces deux jeunes hommes ne changeront pas”. Leïla partage, elle, une maison divisée sur trois étages avec huit colocataires dans le nord de Londres. “Entre ceux qui sont obligés d’aller travailler, et ceux qui ne respectent pas le confinement, ça rentre et ça sort comme dans un moulin”, explique la journaliste de 39 ans. “Le 24 mars, après seulement deux jours de confinement, ma coloc brésilienne a ramené une amie qui a dormi pendant deux jours à la maison. Mon coloc italien sort lui aussi régulièrement et ne se lave jamais les mains en rentrant. J’en suis à un point où je ne rentre dans la cuisine qu’avec mon produit désinfectant, en nettoyant les poignées de porte. Ça devient une épreuve de manger”. Inquiète pour sa santé, Leïla a également déménagé chez une amie dont le logement est vacant pour quelques jours. Stéphane*, qui vit également à Londres, se trouve dans la situation inverse. Infirmier à son compte, le Français de 32 ans continue à travailler de nuit à l’extérieur. Des déplacements qui suscitent l’incompréhension de sa colocataire. “Etant donné que c’est ma boîte, elle pense que je pourrais faire autrement, et imagine que je sors pour le plaisir. Mais si je restais à la maison, je n’aurais plus de salaire”. Sa colocataire a décidé de lui rendre coup pour coup. “Elle a décidé d’en faire autant, de sortir et d’inviter des gens à la maison. Elle ramène surtout des mecs. C’est le défilé…”, lâche-t-il. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, “ce problème de vengeance et d’enfantillage peut avoir des conséquences importantes sur la santé de chacun des deux colocataires“. La psychologue parle d’une attitude “grave” et invite Stéphane à crever l’abcès dès que possible avec sa colocataire. Dans le cas de Leila, qui vit avec huit personnes, “il faut faire une réunion ensemble et mettre en place de nouvelles règles de vie spécial confinement » sur un tableau et le faire respecter par tous”, estime la spécialiste. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème” Catherine aimerait beaucoup amorcer une discussion avec sa colocataire, mais avoue ne pas oser se lancer car “si je n’utilise pas les bons mots, ça peut empirer et on ne pourra pas s’éviter”. Leïla et Stéphane partagent les mêmes blocages. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème”, confie la journaliste un peu désespérée. “Et puis mes colocs ont plus de 30 ans. Ce n’est pas maintenant que je vais les changer”. Stéphane estime quant à lui devoir prendre sur lui pour ne pas que la situation se détériore. “On s’entendait plutôt bien à la base. J’aimerais juste qu’elle respecte d’elle-même les règles”. “C’est à vrai dire toujours le même problème, un manque de communication ou une mauvaise communication, et la peur d’être mal perçu”, explique Bérénice Boursier-Baudoin. “Mais nous vivons une situation particulière avec le même ennemi invisible le Covid-19. Si certains ont du mal à réaliser qu’ils peuvent l’attraper -car ça n’arrive qu’aux autres- nous sommes tous dans la même galère, et il y a des règles d’hygiène et sécurité qui ont été mises en place, que nous devons tous appliquer et faire respecter”. Le confinement peut aussi créer des liens Le colocation au temps du Covid-19 n’est pas le bagne pour tout le monde. Expatriée dans le Art District à Los Angeles, Lucie partage son appartement avec son mari et deux autres colocataires. Elle explique s’être rapprochée d’eux depuis un mois et demi. “On passe plus de temps ensemble vu qu’on est tous les quatre à la maison. On se croise à la cuisine, on boit un verre, on discute, on prépare des plats. Ça se fait de façon naturelle”. Conscients de traverser un moment difficile ensemble, les quatre colocataires n’hésitent pas à s’entre-aider. “On n’a pas de voiture avec mon mari, alors nos colocataires nous proposent de faire nos courses. C’est appréciable de pouvoir compter sur eux. Globalement, on se sent privilégiés de ne pas être seuls et isolés”. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, Lucie et ses colocataires font preuve d’intelligence émotionnelle. “Ils ont compris qu’ils devaient compter les uns sur les autres et qu’ils partageaient le même problème, très conscients qu’ensemble on est plus fort”. *Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat de la personne.